Lolia Jianu

Invité

I – Identité

Nom :Jianu
Prénom : Lolia
Age: 23 ans
Famille :métamorphe – lémurien -
Nationalité : Roumaine

II - Descriptions :

Description physique : 7 lignes minimum
Lolia, jeune femme élancée, svelte à la peau dorée. Les mains calleuses et fermes à force de travaux manuels. Une force sereine, autant dans ses jambes habituées à la course que dans son regard au bleu gris pourtant terne. Une intensité profonde dans ses regards, un mystère certain caché dans ses sourires. Ses cheveux noirs, ondulés et longs, souvent remontés de façon désinvolte et décorés de quelques plumes ou perles – elle ne peut s’en empêcher, ce sont les habitudes. Ses tatouages tout en spirales autour de son épaule gauche, ses deux piercing autour de la lèvre inférieur – sublimes anneaux dorés. Ses nombreux bracelets fins en fer autour de ses poignets et sa magnifique chainette autour de sa cheville faite de papillons entremêlés. Ses jupes et robes colorées et ondulantes, parfaites pour la frénésie de ses danses. Lolia, beauté sauvage mais camouflée.

Description de caractère : 7 lignes minimum
Enjouée bien sûr, jeune femme dansante et changeante qu’on croit voir disparaitre à chaque fois qu’on cligne des yeux. Lunatique à souhait, la tête tellement pleine de souvenirs et de rêves que ses crises de bouleversements inexplicables sont déroutantes. Son esprit logique combat activement sa naïveté parfois surprenante. Son caractère d’acier, volonté de fer, forgé par sa jeunesse mouvementé. Aimante et rassurante elle donnera volontiers un coup de main, mais aussi vite elle partira – son envie de ne laisser personne dépendre d’elle est forte, trop de risque. Son esprit créatif, surtout pour la peinture et la musique – l’accordéon, plus bel instrument entre ses mains agiles. Lolia, curieuse et curiosité mais d’une discrétion tenace depuis son arrivé en Europe centrale.

III - Histoire :

Histoire : 15 lignes minimum
Mmmh, délicieuse odeur de pain dans le four. Déjà le son des grelots de la vieille Anna. On entend même le crépitement du feu. Hé mais, ça sent les boulettes de riz aussi. Là, elle n’y tient plus. Les boulettes de riz de son père sont sans aucun doute les meilleures au monde. Lolia se lève rapidement et enfile sa robe à fleurs rouges. Elle sent la caravane tanguer légèrement quand elle court jusqu’à la porte. Celle-ci s’ouvre alors et son père apparait de l’autre côté.

- Hé ben ma belle, nous voilà arrivé. Tu devrais aller faire un tour dans la plaine, c’est magnifique au coucher du soleil.Lolia embrasse son père, un immense sourire aux lèvres et saute sur le sol sans un mot. Son père l’observe ; elle s’est immobilisée, le cœur battant.
°Enfin° se dit-elle. Devant ses yeux s’étendaient une dizaine de caravanes, encerclant un grand feu que quelques hommes alimentaient, et un plus petit au-dessus duquel chauffait une imposante marmite en fer. Ils étaient arrivés ! La plaine rose. Son nom venait de la couleur qu’elle prenait au coucher du soleil, éblouissant. Les gitans revenaient là depuis des décennies tous les 4 ans. Quand il venait dans la plaine, ils y restaient pendant six mois avant de repartir à travers le pays. C’était leur plus longue période au même endroit. Certains s’en réjouissaient, d’autre ne le supportaient que mal cette immobilité. Néanmoins, cette tradition était toujours respectée.
Lolia venait ici pour la troisième fois. Mais c’était la première fois qu’elle était capable de se rendre compte de la beauté du lieu. La première fois, sa mère était encore enceinte d’elle. La seconde fois, c’était une jeune fille de quatre ans des plus timides qui passait la plupart du temps dans la caravane de sa famille. Mais maintenant âgée de huit ans et en pleine mesure de ses moyens, elle allait enfin pouvoir assister à la grande fête d’arriver qui aurait lieu ce soir. Elle en était réellement heureuse. Et pour le montrer à tous, elle se mit à courir en tous sens, aidant qui elle pouvait, ou ne pouvait pas, à préparer la soirée.

Le soir arriva vite et tous se réunir autour du grand feu, le plus petit ayant été éteint depuis peu. Lolia était debout devant le banc sur lequel était assise sa mère. Celle-ci venait de lui confectionner une couronne de fleurs sauvage que la petite fille portait fièrement dans ses cheveux sombres.
Tous mangèrent en riant et en se racontant les péripéties de leur long voyage et en manifestant leur joie d’être arrivé.
Les étoiles brillaient dans le ciel, légèrement cachées par la lueur forte du feu central. L’humeur était joyeuse. Alors, le père de Lolia alla chercher son accordéon et commença à jouer un air rapide. La vielle Anna aux cheveux gris fit volter sa robe en tous sens pour faire tinter ses grelots, et petit à petit tous se mirent à danser.
Lolia regarda sa mère qui lui sourit en la poussant vers le feu. La fillette ne se fit pas prier. Fière de sa nouvelle robe elle se jeta dans la danse et n’arrêta plus de bouger avant l’aube.

**

Lolia se laissa tomber dans l’herbe haute, ses cheveux en bataille, le souffle court mais le rire aux lèvres. Le soleil se levait déjà, la plupart dormait, d’autre continuait à danser.
Lolia avait maintenant 16 ans, elle et sa « famille » venait d’arriver dans la plaine rose pour la cinquième fois de sa vie. Et comme d’habitude, tout avait été parfait.
Elle entendit des pas derrière elle et se retourna calmement. Sa mère s’assit à ses côtés.
- On commence ?[/color]
Sa mère parut étonnée :
- Déjà ? Tu ne veut pas te reposer un peu avant ?
- Non maman, tu m’avais promis de me montrer ta transformation aujourd’hui.
- D’accord.
Sa mère se leva, lui adressa un clin d’œil et…disparue. A sa place se trouvait une louve au pelage clair. Les yeux jaunes de l’animal observaient Lolia, un sourie en eux. Puis tout à coup, sa mère fut de nouveau là.
- Alors, heureuse ? A toi maintenant.
- Et pourquoi ça ? répondit la jeune fille d’un air amusé.
- Parce que toi aussi tu m’avais promis de me montrer ta forme définitive aujourd’hui, petite cachotière.
La jeune fille eut un sourire las.
- Ma forme définitive… J’étais heureuse quand je me suis rendu compte que je n’avais plus qu’une transformation, j’aime savoir qui je suis vraiment. Mais ça me manque quand même cette liberté.
Elle soupira mais se rattrapa vite. Un grand sourire apparut sur le visage de ce lémurien aux yeux malicieux. Sa mère se mit à rire et prit l’animal dans ses bras.
- Ça te convient très bien ma chérie.

**

Le soir était là, Lolia pensait. Elle pensait à son pouvoir de métamorphe. Elle l’avait découvert très jeune, il lui venait de sa mère. Ses parents avait été très heureux le jour où elle s’était transformé en renard pour la première fois. Après cela, sa mère s’était mise à lui apprendre tout ce qu’elle pouvait sur les métamorphoses. Elle avait passé des mois à lui apprendre à se concentrer suffisamment pour contrôler son pouvoir et à lui expliquer l’histoire des sept familles. Mais sa mère n’avait jamais voulu lui montrer son « elle-animal ». Elle lui avait toujours dit : « Pas avant que tu n’ai la tienne. »
Maintenant c’était fait. Elle était un lémurien et ça lui allait à merveille.

**

- Alors ?
- Alors quoi ? Répondit son père. Bien sûr qu’on est d’accord. C’est ta vie ma belle et je comprends ta décision.
- Vous allez me manquer.
- Bah, tu reviendras quand tu le voudras, tu sais bien où nous trouver tous les 4 ans, non ?
- Oui…
- Anelita sera avec toi, tout ira bien.
- Elle ne fera pas les même études que moi. Elle c’est le droit, moi la littérature.
- Tout ira bien.

Lolia embrasse ses parents et alla vers sa couchette pour rassembler quelques affaires qu’elle voulait emporter. Ses parents allaient beaucoup lui manquer, c’est sûr, mais elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Demain matin, elle partirait avec son amie Anelita vers la capitale française. Toutes deux voulaient suivre des études. Bien sûr, ce n’était pas un fait rare, beaucoup de jeunes gitans partaient faire des études en Europe Centrale, pas tous mais ceux qui le souhaitaient étaient toujours fortement encouragés par les anciens qui trouvaient très sages de créer sa propre histoire.
Maintenant c’était le tour de Lolia.

**

Voilà maintenant trois semaines que Lolia et Anelita se trouvait à Paris. Les cours avaient commencés et, n’étant pas dans la même institution, elles ne se voyaient que très peu. Mais ça n’avait pas d’importance.
La jeune fille n’avait eu aucun mal à se mêler à la vie citadine. Elle avait eu droit à une sorte de bourse qui lui avait permis de louer un petit studio en périphérie de la ville. Elle prenait le métro tous les jours pour se rendre en cours. Heureusement pour elle, elle avait suivi très jeune, comme beaucoup de ses amis, les cours de langues de la vieille Anna. Maintenant, elle se débrouillait plutôt pas mal en anglais, français et espagnol. L’adaptation fut donc facile.

C’est donc dans cette magnifique ville de Paris que Lolia grandit et finit avec succès ses études de littérature.
A présent âgée de 23 ans, elle devait s’avouer qu’elle ne savait plus quoi faire.
Alors, en ce jour du 23 juillet, elle se rendit au parc des Invalides, endroit qu’elle adorait, se transforma en lémurien et alla se percher dans un arbre. Là, elle prit sa décision, elle allait retrouver sa « famille ».

Autre :
Désolé si la mise en page n'est pas terrible, j'ai eu quelques petits problèmes.

HJ: Ou avez-vous connu le forum?
J’y ai été invité par Kaleb Du’Wil du forum Le Pacte des marchombres.