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De la Musique pendant que tu Ecris ?
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Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe]

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Alianore Pérénaée
Croisé
Croisé
Alianore Pérénaée

Messages : 30

Feuille de Personnage
Age: 22 ans
Famille/Clan: Guérisseuse; Scholiaste et Cogiste
Nationalité: Luxembourgeoise (est à New York)

Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Empty
MessageSujet: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 22:30

Identité



Nom : Pérénaée (anciennement Mondert)
Prénom : Alianore (anciennement Stella)
Age : 22 ans
Groupe : Cogiste – Scholiaste – Guérisseuse
Nationalité : Luxembourgeoise



Descriptions



Famille : Son père était un homme de taille modeste mais avec un cœur énorme. Cogiste et Scholiaste, il connaissait mieux que personne la sensation d’abandon qui formait le quotidien des métisses, obligés de se tenir à l’écart de leur famille et fit tout pour que la vie de sa fille ne soit pas semblable à la sienne. Il se composa un rôle de père attentif et rieur tout en gardant le recul nécessaire pour prendre les décisions qui rebutaient sa femme.
Celle-ci, beaucoup plus protectrice que son mari, aurait tout sacrifié pour son enfant et a très mal pris la volonté de son époux d’intégrer dans l’esprit jeune et malléable de sa fille des ordres qui, même s’ils pouvaient lui sauver la vie, l’entraineraient irrémédiablement dans le conflit qui opposait les Familles, ce qu’elle voulait éviter à tout prix. Son cher et tendre avant argumenté que, si elle en avait besoin, cela révélait qu’elle y était déjà mêlée et, à force d’âpres discussions, elle avait fini par lui donner son accord mais cette décision jeta à jamais un froid en eux.
Cela ne les empêcha pas d’élever leur fille dans un cocon protecteur, faisant tout pour que les déménagements successifs n’entrainent pas chez elle une sensation d’abandon en la couvrant, sinon de cadeaux, d’un amour qui s’exprimait différemment chez l’un et chez l’autre mais non moins partagé.    

Description physique : Plus petite que la majorité de ses amis, elle ne dépasse pas le mètre cinquante cinq mais le compense par une énergie et une férocité qui n’est pas sans rappeler celle d’un fauve. Sa peau, bien que claire, bronze facilement et ne présente aucune cicatrice bien qu’elle ne se fut pas privée de tester les limites de ses pouvoirs de guérison.
Ses yeux vert feuille présentent une lueur pétillante et enjouée, se parant rarement de ténèbres même quand son attitude se fait menaçante. Son visage à l’ossature fine qu’elle a hérité de sa mère est encadré par les boucles noires et serrées de son père. Elle les attache souvent en queue de cheval et refuse catégoriquement de les couper plus haut que ses reins. Son sourire est connu pour être sa meilleure arme : ses quelques années de théâtre lui ont permis de modifier son expression de manière discrète mais significative et elle peut très vite faire comprendre à l’importun qu’il la gêne en lui présentant un sourire indulgent mais légèrement crispé.
Elle s’habille le plus souvent confortablement en enfilant une paire de basket et des vêtements amples sans prendre garde aux regards étonnés des passants. En effet, sa tenue décontractée est plutôt dépareillée avec son maquillage soigné et ses ongles manucurés quoique courts et sa fonction de professeur de SVT dans un lycée privé.

Description de caractère : Optimiste, elle ne craint ni la solitude ni les moqueries et, si elle n’est jamais restée avec sa compagne ou son compagnon plus de trois ans, ce n’en est pas moins une fille attentive et protective. Si elle est de nature prudente et ne considère pas l’honnêteté comme un but, elle n’en reste pas moins expressive voir explosive quand on franchit certaines limites. Féministes sur les bords, elle est absolument contre toute forme de discrimination, que ce soit dans la rue ou dans son lycée, elle n’hésite pas à intervenir souvent de manière musclée. Elle ne supporte pas non plus le massacre de la langue autant parlée qu’écrite : ayant déménagé de nombreuses fois, apprenant à chaque fois les langues locales et s’adaptant à la culture qu’elle côtoyait : pourquoi les autochtones ne respecteraient-ils pas la langue dans laquelle ils pensent au lieu de la massacrer alors que d’autres faisaient l’effort d’apprendre à parler normalement ?
Bien que cette attitude lui apporte de nombreuses inimités, son caractère tenace lui permettait de poursuivre dans la voie qu’elle trouve la plus juste.  

Accessoires et animaux : Elle porte en permanence un piercing au nombril et de petites boucles d’oreille et transporte ses affaires dans un sac à dos de couleur vive ou un petite sac à main quand elle sort le soir.



Histoire



Sur Terre, il existe bien des lois fondamentales, écrites par la nature et que l’Homme a peu à peu découvertes. Mais il en existe bien d’autres que l’humanité - par bonne volonté ou aveuglement ? – a tout proprement inventé. La notion d’Egalité par exemple. Egalité des chances, devant la loi ou à l’école. Cette égalité est plutôt répandue mais, comme pour toutes les lois que la nature n’a pas intégrées à sa création, il existe des exceptions. Stella Mondert en fait partie.
Sa vie commença plutôt normalement, elle naquit dans une petite clinique privée du Luxembourg et, malgré le fait qu’elle fut épargnée par toutes les maladies infantiles telles que la varicelle ou celles plus régulières comme la grippe, elle reçu tous ses vaccins et grandis à petite vitesse mais régulièrement pour atteindre les 1.53 mètres. Elle passait le plus clair de son temps avec un de ses parents, sa mère la journée car elle était de garde dans un hôpital toutes les nuits en semaine et son père jusqu’en début de matinée, moment où il partait au consulat du Niger où il travaillait en tant qu’interprète.
Il avait toujours été doué pour les langues, son père. Et pour le sport aussi. Il enseignait d’ailleurs le judo dans un centre d’activité de l’autre côté de la frontière, en Belgique et c’est lui qui, de ses 6 ans à sa majorité lui a appris à se défendre contre toutes les agressions potentielles qu’elle pourrait avoir à affronter. Il ne souhaitait pas l’inscrire officiellement aussi prenait-il une grande partie de ses week-end – moment où sa mère se reposait – pour éduquer sa fille… à sa manière.
Comme il aimait sa femme… à sa manière. D’aussi loin que représente ses souvenirs, jamais Alianore ne les a vu s’embrasser, se serrer la main ou témoigner par ces gestes anodins leur affection réciproque. Si cette relation ne l’avait jamais surprise, elle avait découvert que cela n’avait pas forcément lieux d’être quand ils l’inscrivirent à l’école maternelle française. A cette époque où elle ouvrait ses grands yeux verts sur le monde qui s’offrait à elle et intégrait sans distinction tout ce qui se passait devant elle, la fillette n’avait pu s’empêcher de remarquer ces petits signes et en avait un jour parlé à son père.

« Papa, est-ce que tu n’aimes pas maman ? l’interrogea-t-elle en prenant son air le plus sérieux car elle y avait mûrement réfléchit.
- Bien sûr que si, mon trésor ! lui répondit-il en cessant de remuer la soupe qu’il avait faite chauffer pour venir s’asseoir à ses côtés. Qu’est-ce qui te fais penser une chose pareille ?
- Bah, tu l’embrasses jamais.
- Et qu’est-ce que tu en sais petite grenouille ? rétorqua-t-il en prenant ce petit air malicieux qu’elle aimait tant chez lui.
- Et tu lui serres jamais la main. Et tu lui dis jamais que tu l’aimes et…
- Ecoute ma puce, fit-il en lui caressant la main pour attirer son attention et lui épargner de réciter intégralement un liste longue et complexe qu’elle avait certainement apprise par cœur. Il y a plusieurs façons de montrer son affection à quelqu’un mais sois assurée que je le fais de telle manière à ce que ta mère le sache. »

Il fit une pause, lui laissant tout le temps nécessaire pour réfléchir et, alors qu’il ouvrait la bouche pour continuer, la soupe déborda et il se leva d’un bond pour sauver leur diner. Et la conversation s’arrêta là…
L’année suivante, ils déménagèrent en Angleterre au prétexte que son père avait trouvé un nouvel emploi et, pour se faire des amies, Stella insista pour pratiquer la danse, discipline dans laquelle elle devint rapidement un pilier du groupe. Souple et vive, elle attirait certes l’admiration mais surtout la jalousie et quand elle déménagea une nouvelle fois à la fin de deux ans d’entrainement, son professeur fut la seule à la regretter…
Pour rester dans le domaine de la musique qu’elle appréciait beaucoup car elle occupait ses pensées, elle entra à l’école de solfège de Sidney et, après un an d’apprentissage durant lequel elle passa la moitié des cours à regarder par la fenêtre, elle pu commencer à 8 ans le piano. Une nouvelle année passa et, quand son professeur, bluffé par ses capacités, avait insisté pour l’inscrire au concours national, elle avait appris à découvrir le japon…
De l’intérieur. Malgré le désaccord de ses parents, son institutrice, pianiste émérite, accepta de lui donner des leçons à l’heure du déjeuner et, si cela lui permit d’apprendre plus efficacement une dimension du japonais qu’elle ignorait jusqu’alors, quand sa maitresse en parla à ses parents elle reçu comme punition… de quitter ses amis et son école une nouvelle fois pour rentrer en Europe.
Pendant les grandes vacances, elle s’était intéressée à la guitare et, après avoir promis à ses parents qu’elle ne révèlerait pas qu’elle était débutante et brimerait ses capacités, elle reçu l’autorisation de rejoindre le groupe de guitaristes d’Oviedo, sur la côte Atlantique de l’Espagne. Elle tenu sa promesse et, durant les trois années que dura leur séjour là-bas, elle fit d’énorme progrès… en cachette. Lassée au bout de deux ans et demi, elle se concentra sur les techniques d’auto-défense que son père lui apprenait sous forme de jeu et, quand ils emménagèrent en Suisse quelques mois plus tard, elle avait abandonné la musique pour le sport.
C’est totalement par hasard qu’elle rencontra son premier traceur sur les rives du lac de Constance qui marquait la frontière allemande. Elle l’avait aperçu courir sur les berges et, comme elle était arrivée depuis presque un an et qu’elle n’avait jamais vraiment pris le temps d’observer la ville autour d’elle, trop absorbée par ses études et son premier chagrin d’amour, elle décida tout naturellement de le suivre. Inconsciente du danger, elle le suivit quand il couru, adopta immédiatement ses échauffements malgré la douleur qu’ils propageaient dans ses muscles et les pauses régulières qu’elle devait faire pour boire dans la petite bouteille qu’elle avait prise pour l’occasion et reposer ses muscles endoloris. Cela faisait plus de six ans qu’elle s’entrainait tous les weekends avec son père pour parfaire ses mouvements de jujitsu et pourtant elle appris beaucoup sur l’art de se déplacer durant cette séance d’entrainement qui durant trois heures consécutives. Trois heures de course et de sauts, de filature et d’entrainement, trois heure durant lesquelles elle fit un pied de nez à l’asphalte et décida de se mettre à ce sport nouveau qui s’offrait à elle.
Quand elle retrouva le chemin de sa maison, dans son cœur battait un rythme nouveau.
Elle retrouva l’individu la semaine d’après sur le même spot, le suivit également mais, cette fois-ci, l’aborda à la fin de sa séance de parkour. Elle formula poliment la demande d’être son élève et il refusa en riant, arguant qu’il n’avait pas les compétences pour cela. Dans ses yeux, elle vit qu’il la jaugeait avec une indulgence teintée de mépris : il pensait qu’une petite fille de treize ans à peine devait attendre pour s’adonner à un tel sport. Sauf qu’elle n’était pas d’accord et elle le lui fit savoir en tournant promptement les talons. Au bout de quelques mètres, elle fit demi-tour et revint sur ses pas pour lui adresser son plus beau sourire avant de le faire chuter de manière spectaculaire mais non douloureuse. Et elle repartit. Sans retour cette fois-là. Cette rencontre acheva d’encrer en elle un profond mépris pour le genre masculin et ses légères tendances féministes.
L’orgueil froissé d’un homme ne pouvant l’empêcher de s’adonner à sa nouvelle passion, elle la pratiqua seule, se nourrissant de vidéos trouvées sur internet pour apprendre ou parfaire sa technique. Et grâce à ce sport, elle ne regretta plus jamais les déménagements qu’entrainaient les mutations de son père. Après tout, c’était l’occasion rêvée de découvrir de nouveaux spots et – qui sait ? – d’autres traceurs.
Dès son installation terminée, elle chercha avec frénésie sur internet un club de parkour breton. Elle trouva son bonheur à Nantes, la plus grande ville de la région qui était heureusement voisine de la sienne. Elle supplia presque à genou ses parents de la laisser s’y inscrire et ils acceptèrent à une seule condition : elle devait suivre des courts de théâtre qui lui apprendront enfin « à maitriser ses expressions » selon leurs propres mots. Elle accepta avec joie cette petite condition et pu ainsi tracer à loisir, s’amusant à exploiter son plein potentiel la nuit dans le petit parc qui bordait sa maison et se contentant de petits mouvements lorsqu’elle traçait en public.
C’est ce sport, plus que toutes les séances de jujitsu du monde, qui forma le corps de Stella. Sa taille modeste n’était plus tout à fait un désavantage car l’esprit de compétition était absent de cette discipline et qu’elle lui permettait de se faufiler là où d’autres n’auraient jamais espéré passer. Ses os se couvrirent de muscles fins et nerveux mais efficaces et elle prit l’habitude de ne porter presque exclusivement que des baskets et des habits amples qui lui permettaient d’exécuter sans crier gare ou même l’avoir prémédité un saut du voleur par-dessus une barrière ou un muret qu’elle n’avait pas envie de contourner. Les mains aux doigts agiles et souples qu’elle avait formées durant ses heures de musique se couvrir de cals qu’elle accueilli avec flegme et ses ongles, s’ils restaient manucurés avec soin, se raccourcir considérablement.
Elle refusa néanmoins de sacrifier ses cheveux aile de corbeau aux boucles serrées qu’elle attacha tout simplement sans les raccourcir d’un millimètre. Elle avait passé de nombreuses années à les entretenir pour qu’ils lui arrivent au bas des côtes et ne tenait pas à s’en séparer sans avoir épuisé toutes les autres solutions. C’était sa décision et personne ne la contredit. Elle était comme cela, tenace mais souriante, protectrice mais prudente et personne n’aurait eu idée de la changer.
Ils faisaient avec et gare aux nouveaux venus qui n’étaient pas avertis de ses habitudes. Et de ses armes. Son sourire par exemple. Si elle pouvait afficher des expressions variées au gré de ses envies, c’est bine son sourire qui restait le plus ravageur. Pas seulement pour faire tourner la tête des garçons qui restaient fascinés par le contraste entre sa peau ambrée et le rouge cerise de ses lèvres charnues mais aussi pour créer un sentiment de malaise quand elle tournait vers l’importun qui avait eu l’audace impardonnable de commettre – même accidentellement – une erreur de français son sourire où se mêlait menace et de mansuétude pour faire naitre un sentiment de malaise chez son interlocuteur.
C’est ce sourire qui la suivit dans ses études et lui permis de contourner efficacement et sans aucune sanction certains points du règlement intérieur de son école. Elle voulut en effet commencer une licence de sciences naturelles avec pour objectif de faire de la recherche mais ne l’atteignit jamais…

C’était un soir de printemps, un de ces derniers soirs où les fleurs se ferment sous les caresses de la nuit après avoir salué une ultime fois les polinisateurs. Le ciel se parait de couleurs inédites qui jouaient à travers les nuages et Stella rentrait tranquillement chez elle quand ils arrivèrent. Son sac rouge tagué par ses bons soins calé entre ses omoplates, elle traçait avec joie au rythme de la musique qui se déversait par ses écouteurs. C’est sans doute ce qui l’empêcha d’entendre la voiture noire qui la suivait depuis la sortie de son école jusqu’au spot où elle passait régulièrement après les cours. Après sa grande demi-heure d’échauffement, durant laquelle elle fut rejointe par un de ses amis, elle s’élança au dessus des murets, à travers les barrières où simplement au sol, enchainant pirouettes et mouvements techniques qu’elle exécutait à la perfection aux côtés de l’autre traceur. Celui-ci avait l’habitude de ses performances hors-normes bien que bridées et, s’il ignorait ses origines, il n’acceptait pas moins son infériorité avec un calme que d’autres lui enviaient. Il est certains sentiments plus forts que la jalousie et ne pas savoir si elle les partageait n’en était que plus stimulants.
Lui aussi, obnubilé par la présence de sa douce, n’avait pas aperçu ses poursuivants avant que celle-ci ne s’éloigne et que la petite Clio anthracite ne redémarre quelques secondes plus tard. Il n’eut malheureusement pas le temps de comprendre la situation car sa jambe le lançait et il reparti chez lui en boitant légèrement. Pour rien au monde il n’aurait admis sa faiblesse à Stella et il n’eut plus jamais l’occasion de le faire.  
Ladite Stella, de son côté, était absorbée dans ses pensées. A la sortie du bâtiment, une des filles de sa classe l’avait abordée et emmenée à l’écart de la foule pour lui déclarer sa flamme à l’oreille et, ne s’y attendant pas du tout, la jeune femme avait eu la réaction tout à fait inappropriée de lui demander quelques heures pour réfléchir… Elle n’avait rien contre elle et avait regretté de voir dans son regard une braise s’éteindre. Quoi qu’elle dise à présent, le mal était fait et la meilleure solution qui s’offrait à elle était une réponse honnête : elle n’avait pas le cœur à lui mentir et à la lâcher quand la situation dégénèrera. Elle n’avait rien contre le fait de sortir avec une fille mais ne désirait pas la laisser derrière elle.
En effet, si elle-même avait développé quelques tendances autodestructrices à force de n’être jamais réellement blessée, elle avait appris toute jeune que ses étranges facultés de guérison n’étaient pas partagées par la majorité des gens – à commencer par son père – et que son don devait une fois de plus être masqué par de petites absences toujours justifiées par un court mot de sa mère : elle était infirmière après tout et ces gens là doivent s’y connaître… surtout quand ils sont à l’origine de la quasi-invulnérabilité de leur enfant !
C’est donc sans surprise qu’elle ne remarqua qu’au dernier moment que la petite voiture ne s’était pas arrêtée pour lui céder le passage alors qu’elle avait toute la longueur pour le faire et avait, au contraire, accéléré. Ce n’est que quand un hurlement surpassa le volume de ses écouteurs et qu’elle leva la tête pour en découvrir l’origine – une enfant d’à peine sept ou huit ans qui regardait avec horreur la scène d’un futur terrible accident – qu’elle blêmit en voyant le véhicule arriver.
Elle ne voyait pas clairement le visage du conducteur mais tout dans l’attitude de sa voiture laissait à penser qu’il ne freinerait pas. Même au dernier moment. Pas de dérapage incontrôlé ou de tonneaux, juste une flaque de sang sur le capot et un pare-brise éclaté par l’impact. Cette image morbide lui traversa l’esprit quelques secondes avant qu’elle ne saute. De toutes ses forces. Aussi haut qu’elle le pouvait. Elle ramena ses jambes contre son torse et vit avec effarement la voiture continuer son chemin à pleine vitesse sous ses pieds. Quand elle atterrit, elle vit le chauffeur tourner à gauche pour s’enfoncer entre les maisons et se mit à courir.
Non pas vers sa maison vers laquelle l’inconnu se dirigeait mais vers l’école qu’elle venait de quitter. Avec un peu de chance, le surveillant serrait encore là, elle lui expliquerait la situation et… Elle arriva en nage devant le portail de fer forgé. Fermé. Elle s’y attendait malgré elle mais ne put retenir un gémissement avant de reculer pour prendre quelques pas d’élan. Le mur était haut mais l’adrénaline qui circulait à pleine vitesse dans ses veines lui permettrait de le passer du moment qu’elle s’y prenait bien. Elle prit plusieurs longues inspirations et s’élança. Un pied contre le mur, les bras tendus au maximum, elle crocheta le sommet du mur et se hissa à la force de ses bras avant de se jeter de l’autre côté et de faire une roulade pour amortir l’impact. Elle s’effondra pour reprendre son souffle et faire un point sur sa situation.
Elle passa de longues minutes à tourner et retourner les évènements dans sa tête sans leur trouver la moindre logique. Qui ? Pourquoi ? Telles étaient les questions qui revenaient le plus fréquemment sans trouver d’autres échos qu’une profonde incompréhension. Seules restaient en elles les consignes que son père lui avaient fait apprendre par cœur, sous la forme d’un poème qu’il lui faisait réciter quand elle était petite et qui était censé la protéger. Des monstres qui hantaient sa nuit ou de ceux qui la poursuivaient désormais le jour.

Petite fille pourquoi pleures-tu ?
J’ai l’impression que tu t’es perdue !
Retourne donc dans ta jolie maison,
Ta Famille t’attend dans le Salon !
Droite, gauche, gauche et les escaliers,
Et n’oublie pas de prendre ton diner !
A l’ombre des vieilles pierres, va vite !
Un sourire te guide dans ta fuite,
S’il tarde trop, nous te l’offrirons
Ce sourire qui dit que nous t’aimons…

Stella ferma les yeux et tenta de détendre les muscles de tout son corps pour les percevoir et les maitriser. Fermer la main droite, sentir jouer les articulations de ses doigts, les muscles de ses bras se durcir légèrement puis se détendre dans une expiration. Un tic nerveux agitait son arcade sourcilière et elle resta immobile le temps de la chasser. Puis, elle se redressa, pleine d’un savoir nouveau. Ses parents l’attendait dans le salon d’une maison, où qu’elle soit, et elle devait les rejoindre. Avant toute chose, elle se dirigea vers le self qui leur permettait de se restaurer et, d’un coup de pied droit détruit la fenêtre pour y entrer, sans même prendre garde à ne pas se blesser avec les éclats de verre. La comptine précisait bien qu’elle devait emporter des vivres et quel meilleur endroit pour en trouver que la cantine ?
En plein milieu de la semaine, il devait avoir des restes de pain et de fruit qu’ils gardaient pour le lendemain. Elle dénicha une demi-baguette et quelques pommes qu’elle mit à la va-vite dans son sac, ôtant ses affaires de classe en ne laissant qu’un cahier, quelques stylos et son portable afin d’avoir plus de place. Alors qu’elle allait aux toilettes, elle passa devant une porte de bois, la seule de l’établissement et, après quelques pas, fit demi-tour pour l’ouvrir et pénétrer dans une pièce couverte d’une épaisse moquette et abritant une très grande collection d’ouvrages.
La bibliothèque… Un de ses endroits préféré après le gymnase. Silencieuse et souvent désertée, la bibliothèque de leur établissement contenait un nombre incroyablement improbable de livres, pour la plupart offerts par le fondateur de l’école, un riche collectionneur de romans anciens qui les avait tous légués à son établissement. Alors qu’elle déambulait entre les rayonnages, pas encore sûre que toute cette histoire ne soit pas un rêve, elle laissa ses pas la conduire jusqu’à un endroit qu’elle avait fréquemment côtoyé. Le rayon des sciences naturelles. Il ne lui manquait plus qu’une année pour avoir son master et, rêve ou pas, elle ne tenait pas à interrompre ses études. Elle eu un demi-sourire : certaines de ses valeurs étaient irrémédiablement encrée en elle. Elle passa délicatement sa main sur les couvertures pour la plupart usées avant de saisir les livres de cours de cette année et de l’année prochaine : cela ne l’handicaperait presque pas et lui donnerait de la lecture si cette fameuse Famille se faisait attendre. Alors qu’elle s’apprêtait à fermer son sac, elle suspendit son geste.
Elle allait suivre les consignes d’une comptine qu’on lui avait récitée étant petite car un inconnu avait cherché à la renverser puis s’était précipité dans la direction de sa maison ? Maintenant c’était sûr : elle rêvait. Elle haussa les épaules : rêve pour rêve, autant voir où cette historie allait la conduire. Elle acheva de se préparer avant d’escalader prestement un arbre et de ressortir de la cour en un bond souple et efficace qu’elle amortit d’une roulade avant de se diriger vers le centre ville.
A chacun de leur déménagement, son père insistait pour leur faire visiter la vieille ville et prenait toujours le temps de leur faire découvrir une vieille demeure, un antique château fort ou l’ancienne mairie. Elle partit à petites foulées tout en surveillant ses arrières à chaque tournant, ne s’arrêtant qu’arrivée devant la basilique ST-Nicolas, à peine essoufflée. Elle n’était pas foncièrement religieuse mais était restée fascinée par la majesté du lieu. Elle s’avança à pas plus mesurés, se rappelant avec une netteté improbable le moindre détail de sa première visite.
Ici son père lui avait expliqué la signification de cette œuvre, là sa mère avait attendue le passage de touristes pour prendre une photo, ici enfin, son père avait passé la main sur le mur avec une douceur presque nostalgique qu’elle ne lui connaissait pas. Elle posa elle-même la main sur le mur, savourant la fraicheur de la pierre, le grain serré du bois, caressant la douce courbure de la poignée et… ouvrit les yeux. Devant elle était apparue une Porte entourée d’une lumière bleuté qui, elle en était certaine, n’était pas là avant. Malgré sa réserve, elle ne put s’empêcher de tourner la poignée, attirée tel un papillon par la lumière qui s’en dégageait. Elle fit ses premiers pas dans une maison de pierre sans même remarquer que, derrière elle, une silhouette l’observait derrière un des piliers.
Au bout de quelques pas, la Porte se referma et Stella se retourna en sursautant : quel était donc cet étrange lieu ? Dans le couloir de pierre froide, une multitude d’autres portes identiques se succédaient avec un calme étrange, comme si la demeure était au cœur d’un désert et que nul animal, nulle voiture ne passait jamais à proximité. L’air lui-même était immobile et, quand elle bougea le plus silencieusement possible, elle eut l’impression de profaner une tombe. Elle déambula en prenant garde à ne rien toucher, ayant l’étrange impression que, si elle ouvrait une de ces portes, un cadavre allait en surgir. Quand elle arriva au bout du couloir, elle n’eut d’autre choix que de tendre la main pour passer au couloir suivant. Au bout de quelques un de ces interminables couloirs, elle commença à s’intéresser au seul décor des pièces : les portes. Elle tira avec appréhension la première puis avec plus de vigueur mais sans succès : elle était fermée. Et toutes ses voisines aussi. Ne restait que celle qui menait à un autre couloir. Un autre couloir. Un autre. Encore un autre…
Il lui semblait qu’elle errait depuis des heures quand un escalier remplaça l’habituel couloir derrière une énième porte. Elle jeta un regard par-dessus son épaule mais, comme aucun autre choix se présentait à elle, elle descendit avec précaution les quelques marches qui le composait. Mais il ne débouchait que sur un… autre couloir. Elle commençait à avoir le tournis et se serait volontiers arrêtée si sa ténacité ne l’avait pas poussée à percer le mystère que formait cette maison. Elle ne la laisserait pas triompher de sa volonté, ainsi en avait-elle décidé mais elle songeait sérieusement à faire une petite pause quand devant elle s’engagea dans un couloir débouchant apparemment sur une pièce plus vaste.
Au sol, des tapis épais absorbaient le bruit de ses pas tandis que des fauteuils lui tendaient les bras, l’invitant à prendre un repos qu’elle pensait mérité. Elle posa son sac à terre avant de se laisser tomber dans le plus moelleux fauteuil qu’elle ait pu trouver : la journée touchait à sa fin en France, et elle sentait le sommeil la gagner et ce n’était pas la lumière chaude qui passait par les fenêtres qui allait…
Si, ce fut bien ce détail qui la tint éveillée jusqu’à ce qu’elle ne se lève pour sortir par la porte fenêtre et… son regard embrassa une plaine infinie tapissée d’une herbe drue d’un vert tendre. Elle se retourna, certaine maintenant de s’être endormie : ce monde ne pouvait pas exister. Tout comme cette maison.
Quand elle était petite, elle avait souvent imaginé la maison rassurante et chaleureuse que lui promettait la comptine mais rien dans ce qu’elle avait pu rêver ne ressemblait à cela. Née de l’imagination chaotique d’un architecte fou, cette demeure était un empilement de pièces dans tous les styles qu’avait pu abriter l’Histoire. Cette habitation était un musée grandeur nature où chaque courant artistique possédait une pièce pour mettre en valeur ses extrêmes. Tout en observant avec fascination ce défi à l’apesanteur que représentait cette succession de terrasses, Stella reculait petit à petit pour englober d’autres étages du regard, dévorant avec avidité cette maison fantastique qui se présentait à elle. Peu à peu, elle atteignit le bout de la jetée et son pied ne trouva plus que le vide pour le soutenir… ou la faire basculer dans l’herbe. Ses réflexes de parkour prirent le dessus et elle crocheta le bord de pierre pour tenter de stopper sa chute et poussa un petit soupir de soulagement en constatant que la jetée était assez peu élevée pour que sa chute se finisse les pieds dans l’herbe.
Son souffle s’emballa et le soupir devint cri quand l’herbe calme qui ondoyait sous les caresses du vent se transforma en monstre végétal assoiffé de sang – son sang ! – et que les tiges voraces se jetèrent à l’assaut de ses jambes : son rêve devenait un cauchemar. Elle battit des jambes pour tenter de se débarrasser de ces plantes et tira sur ses bras pour se libérer de l’emprise de leurs trilles affamée. L’adrénaline chassait sa fatigue et elle se retrouva bientôt allongée à plat ventre sur la pierre chauffée par le soleil tandis que les herbes coupées s’agitaient à ses côtés dans un dernier élan pour la dévorer. Elle fermait les yeux en se répétant que ce n’était qu’un rêve mais les réflexes de survie qui l’habitaient lui clamaient que ce rêve était tout ce qu’il y a de plus réel. Elle sentit les battements de son cœur s’affoler et se précipita à l’intérieur de la maison, attrapa son sac et le cala entre ses omoplates : sortir, elle devait absolument sortir !
Elle jeta des coups d’œil éperdus autour d’elle, guettant un indice qui la mettrait sur la bonne voie…

« Droite, gauche, gauche et les escaliers… »

Son premier réflexe fut d’envoyer au diable cette sibylline comptine qui n’avait réussi qu’à la mener dans un monde effrayant où elle se sentait bien plus perdue que durant tous les déménagements qu’elle avait subit. Pourtant, comme guidée par une volonté extérieure, ses jambes l’entrainèrent vers la sortie la plus à droite par rapport à la porte fenêtre. Ses pas s’allongèrent et sa marche devint course alors qu’elle escaladait à toute vitesse les escaliers qui la menèrent devant une multitude de portes. Elle se jeta dessus, les essayant toute avec l’énergie du désespoir et poussa un cri de victoire quand l’une d’entre elle s’ouvrit… Son cri se noya dans sa gorge et elle referma le battant à toute vitesse. La porte de bois derrière laquelle elle s’appuyait menait dans une ruelle sombre au bout de laquelle un gigantesque panneaux publicitaire ventait en anglais les bienfaits d’un produit qu’elle n’avait pas réussi à identifier. La seule chose que son cerveau lui transmettait en boucle était qu’elle débouchait aux Etats-Unis. En Amérique. A des milliers de kilomètres de Nantes.
Elle éclata d’un rire fou quand son esprit eu un haussement d’épaule immatériel : elle était bien dans une maison de fou au milieu d’une herbe carnivore ! Elle prit de longues inspirations avant de tirer une nouvelle fois sur la poignée et de faire quelques pas sur le sol américain. Elle sentait quelque chose de familier dans cette ruelle et, quand elle se retourna, la sensation se précisa sous forme d’image et d’odeurs.
Une odeur d’abord, celle de son père, chaude et rassurante, alors qu’il la tenait dans ses bras.
Une image ensuite, celle de cette ruelle qui lui semblait immense et dans laquelle son père la poussait à avancer.
Une seconde odeur, réelle celle-ci, mélange d’eau croupie et de nourriture qui la prit à la gorge alors qu’elle revoyait par petits morceaux les images de ses premiers pas.
Ce fut le claquement de la porte dans son dos qui la tira de sa rêverie et la poussa à avancer vers la foule. Elle l’observa d’abord, comme un piéton vérifie qu’il n’y a pas de voitures pour traverser puis se fondit dans le mouvement. Dès son premier pas, elle fut malmenée par des coudes et des poings qui l’incitaient à se mettre au pas, à suivre la cadence infernale imposée par les feux de signalisation. A chacun de ses changements de couleur, un flot d’humains se précipitaient dans les artères blanches et noires de cet organisme appelé New York. La foule était dense, compacte, impitoyable ; l’eut-elle voulut et malgré ses incroyables capacités, elle n’aurait pu la traverser à contre courant.
Un homme, pourtant, le faisait. D’une démarche souple et assurée, il esquivait au dernier moment chacun des badauds qui se mettait sur son chemin, se faufilant comme une anguille dans le flot de la circulation. Son déplacement constant empêchait qui que ce soit de l’identifier et, si quelqu’un gardait un seul souvenir de lui, celui-ci prenait la forme d’une ombre qui masquait un instant le soleil. Pourtant, malgré sa démarche souple et fluide, malgré son parcours sans faute jusqu’à maintenant, il ne put – ou ne voulu ? – éviter Stella et la percuta sans douceur, la rattrapant par l’épaule avant qu’elle ne pu chanceler. La pression de la foule derrière elle augmenta, créant un remous dans le chemin fluide et jusque là sans faute du torrent humain, mais loin de l’imposer en barrière humaine, l’inconnu lui fit habilement faire demi-tour pour se placer tel une pierre immobile sur le trajet du courant. Quelques secondes, juste le temps pour lui de reprendre sa route sans la laisser se noyer, juste le temps de glisser dans la poche de son sac à dos… quelques chose qu’il garde depuis bien longtemps.
En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Stella se retrouve de nouveau dans les bras de la foule et, entrainée par le flot irrésistible, se glisse au milieu des sourires factices des publicitaires et du bruit des voitures qui grondent, tels d’implacables gardiens entrainant leurs moutons sur le droit chemin. Elle se laissa entrainer jusqu’à un croisement qui offrait un refuge bienvenu sous les arbres du Central Park où elle se laissa tomber pour sentir sous ses mains la fraicheur de l’herbe. Sa vie était devenue folle et, plus que tout, c’était sa propre conduite qui la sidérait. Elle n’avait pas hésité, pas douté, pas eu peur… Enfin, si, mais tout cela avait été occulté par… la volonté de suivre les paroles d’une innocente comptine. Et tout ça pour quoi ? Découvrir une maison improbable au milieu d’une prairie carnivore et passer une porte qui l’avait conduite à des milliers de kilomètres de chez elle.  
Une sensation la tira de ses pensées, une sensation si connue, si habituelle, si normale qu’elle failli éclater de rire : dans aucun de ses cauchemar elle n’avait eu faim. Elle ouvrit son sac à dos et découvrit un portefeuille qui, elle en était certaine, n’était pas là avant. Fronçant les sourcils, elle l’ouvrit et laissa échapper un petit cri d’étonnement en découvrant des papiers d’identité avec sa photo et une liasse de plusieurs centaines de dollars. Dans une autre poche, elle découvrit une carte de crédit avec son numéro de code et une adresse collée à une clé. D’où sortaient-elles ? Elle fouilla sa mémoire tandis que sa main se saisissait du pain qu’elle avait emporté pour le porter à sa bouche tout en ordonnant ses possessions. Elle ne connaissait pas exactement la valeur du dollar mais, si elle supposait qu’il ne valait que la moitié d’un euro, elle avait de quoi voir venir avant de tomber à sec, même sans toucher à la carte bleue. Elle haussa les épaules : c’était déjà un bon début, d’autant plus qu’elle n’avait aucun diplôme valable et devrait continuer ses études pour en obtenir un, sans doute en travaillant à côté. Une fois qu’elle eut remis un semblant d’ordre dans ses pensées, repoussant impitoyablement la foule de questions qui l’assaillait de toutes parts, elle se leva et s’épousseta avant de se diriger vers le métro : ce qu’il lui fallait maintenant, c’était un plan pour trouver l’adresse indiquée sur la clé : avec un peu de chance, son propriétaire saurait lui expliquer à quoi tout cela rimait.


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Dernière édition par Alianore Pérénaée le Mar 17 Sep - 23:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 23:10


Votre Présentation a bien était prise en compte.


Stella ! Quelle bonne surprise ! :O

Rebienvenue et amuse-toi bien Wink Fiche Acceptée

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MessageSujet: Re: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 23:17

Je crois qu'il y a méprise: je ne suis pas Stella (qui qu'elle put être), j'ai choisi ce nom à cause du visiteur du futur et parce que je n'avais pas d'idée >> et c'est le premier personnage que je mets en ligne ici ^^"
Merci au passage Very Happy
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MessageSujet: Re: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 23:20

Ah ^^ Autant pour moi ! ^^

Mais alors quel intérêt de mettre "Anciennement Stella" ? ^^
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MessageSujet: Re: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 23:27

Le nom sous lequel elle est née est Stella Mondert, celui sous lequel elle évolue désormais (celui sur ses nouveaux papiers d'identité offerts par un Guide mais cela elle ne le sait pas >> ) est Alianore Pérénaée. Pour éviter qu'on la retrouve trop facilement, on lui a offert un nouveau nom qui l'attendait depuis l'enfance (son père était ami avec ce Guide - qui lui a fait rencontrer sa mère - et il lui a confié ces papiers au cas où juste avant de manipuler l'esprit de Stella/Alianore pour qu'en cas de problème elle arrive à New York.)
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MessageSujet: Re: Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] Tomber est permis; se relever est ordonné [proverbe russe] EmptyMar 17 Sep - 23:28

D'accord ! (J'ai dû sauter cette ligne là en lisant Sad )
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