Nom : Silvold
Prénom : Ran
Age: 17 ans
Famille : Guérisseuse
Nationalité : Suisse (mais vis à Paris)


Description physique : Le moins qu'on puisse dire, c'est que Ran est maigre. Très maigre. Lorsqu'elle était petite, elle était comme tout les autres enfants de sa connaissance, joues rebondies et sourire éternel. Mais ça, c'était avant que la vérité éclate et que la maladie gouverne sa vie. Car même si Ran est guérisseuse, il y a des blessures qu'on ne peut pas guérir. Celle qui sont intérieur, qui tordent notre coeur, qui nous font pleurer non pas de douleur, mais de tristesse. Et la seule façon que la jeune fille à trouver pour s'en protéger, pour oublier, c'est de s'infliger une torture physique. Sa maladie. L'anorexie.

Le fait qu'elle vive à la rue n'arrange en rien ses affaires. Ses cheveux blond auparavant si brillant et si soyeux sont maintenant terne et sans vie. Sa maigreur fait peur, son visage est dévasté tant elle a pleuré et la jeune fille est perpétuellement sale. Malgré tout cela, sa beauté ne s'est pas entièrement fânée et ses traits incroyablement bien dessiné sont resté gravé dans son visage.

Ce que Ran supporte le moins chez elle, se sont ses yeux. Gris, comme la neutralité, comme le mélange de l'absence de couleur et du mélange de toutes les couleurs... Alors est-ce vraiment une couleur ? Elle ne le sait pas et elle s'en fiche. Tout ce qu'elle veut, c'est les oublier, ces yeux gris et incroyablement vide, ces yeux gris qui ne veulent pas changer, qui ne reflète rien, qui sont toujours les même depuis l'Accident...

Description de caractère : Ran est calme, presque indifférente à la vie. Elle évite le plus possible de penser à ses pouvoirs, qu'elle ne peut pas supporter car c'est eux qui l'ont séparé de sa famille adoptive. En même temps, c'est aussi eux qui lui ont permis de rencontrer le garçon de ses rêves, dont elle est tombée éperdumment amoureuse après l'avoir vu une fois seulement. A présent, elle ne vit plus que pour lui, pour l'espoir de le revoir un jour.

La première chose que l'on remarque chez elle mis à part sa maigreur, c'est la tristesse de son visage. Ran a beaucoup pleuré dans sa vie. Et elle pleure encore, des fois même durant toute une journée. Son rire n'a plus retentit depuis bien longtemps maintenant...

Un sourire vient parfois illuminer ses lèvres, lorsqu'elle repense à sa famille ou à celui qui lui a sauvé la vie. Mais ce sourire ne dure jamais bien longtemps, juste le temps qu'il faut pour qu'elle se souvienne de ce qui s'est passé, de tout ce qui s'est passé.

Eviter le regard des autres, courber l'échine, essayer de ne pas penser, juste survivre, juste espérer, juste rêvé. Ran est faible, Ran est détruite, Ran n'est plus vraiment elle même. Il y a des blessures dont on ne guéris pas, dont on ne se relève pas. Et tout ce qui compte à présent, c'est survivre. Survivre et oublier.


Histoire :
Tout commence par le noir. C'est comme ça la vie, tout n'est qu'un cercle vicieux, une illusion multicolore, un rêve arc-en-ciel. Ou un cauchemar. A vous de voir.

Ma vie a bien commençait plutôt bien. J'étais une enfant pareille aux autres qui courait après le temps, qui courait après le bonheur. Parfois la nuit, seule dans mon lit je me mettais à rêver être quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'extraordinaire aux immenses pouvoirs. C'est fou comme un rêve de gamin peut vite devenir un cauchemar.

J'avais douze ans quand soudain, tout ce que j'avais construit, tout ce en quoi je croyais a brusquement volé en éclat. La confiance est un miroir et le mien s'est brisé en ce soir de juillet. Mes parents m'avaient adoptée. Je ne sais pas ce qui me dégoûtait le plus dans cette histoire. Qu'ils aient mis autant de temps à me le dire ou que mes parents biologiques m'aient abandonnés. Un peu des deux sans doute... Toujours est-il qu'après ça rien n'a plus jamais été pareil entre eux et moi. Rien que de les voir me faisait souffrir alors je passais le plus clair de mon temps enfermé dans ma chambre, persuadée que ma vie ne pouvait pas être pire. Qu'est ce que j'étais bête ! En ce temps là j'étais encore "normale" Je veux dire par là que mis à part ma grosse crise d'adolescence envers mes parents, j'étais une ado comme il y en a temps, qui mangeais encore de tout. Comme je regrette ce temps là...

Tous ça, c'était avant l'Accident. Je m'en souviens encore dans les moindre détails, exactement comme si c'était hier. Malgré le temps qui passe, malgré les larmes qui brouillent, malgré ma solitude, la douleur est toujours aussi présente. Aussi lancinante. Et je regrette. Je regrette tellement.

J'avais 15 ans et si je ne m'étais toujours pas rabibochée avec mes parents, ils m'obligeaient à aller passer les vacances avec eux. On était cinq dans la voiture. Mon père, ma mère, mon grand frère, ma petite soeur et moi. Cinq à partir sur les routes enneigées. Cinq à voir le flammes lorsque la voiture a foncée dans un mur. Quatre à mourir. Une à souffrir.

Cette douleur.
Qui me reste.
Pour l'éternité.
C'est long l'éternité.

Ce jour là, je me suis évanouie, la main de ma soeur étroitement serrée dans la mienne. Lorsque je me suis réveillée, j'ai d'abord cru que j'étais morte. Autour de moi, tout était noir. Je n'avais plus mal, du moins physiquement. Puis soudain, il y a eu une lumière et j'ai vu un jeune homme s'approcher de moi.

- Est-ce que je suis morte ?

Il a sourit, puis a lentement secoué la tête. De droite à gauche.

- Vous êtes un ange.

Cette fois ci encore le sourire est venu teinté ses lèvres, un sourire étrange, à la fois emplie de douceur et de rire.

- Si tu penses cela, c'est que tu n'as pas encore vu les cornes qui soutiennent mon auréole.

Puis il s'est penché vers moi, son sourire effleurant mon front, ses cheveux caressant mon visage. Ce jour là, je suis tombée amoureuse.

Amoureuse d'un ange.
Un ange fantôme.
Car je ne l'ai plus revu.
Jamais.

Lorsque je suis parvenue à me relever, j'ai été droit chez moi. Mais tout était fermé, les serrures avaient changé et je ne pouvais plus entrer. Alors j'ai fracassé une fenêtre avec mon poing. Et lors de ça, je me suis coupée avec le verre cassé, mais aussitôt ma blessure s'est refermée. Je n'ai pas compris. Pas tout de suite du moins. Puis je suis entrée dans le salon où tout avait changé. Ce n'était plus les même meubles. Et sur la table traînait un journal avec la date du jour.

Un an s'était écoulé depuis l'Accident.

L'ordinateur traînait juste à côté, alors je me suis mise à fouiller. Sur ma famille. J'ai failli lâcher l'ordinateur. Ils étaient tous mort et moi, je me retrouvais seule. J'avais envie de crier, j'avais envie de mourir, de les rejoindre, mais je n'ai rien fait de tout cela. J'ai continué mes recherches. Sur mes pouvoirs.

Une vieille légende parlait des sept Familles. Et dans chaque légende il y a toujours un fond de vérité. Mes pouvoirs en étaient la preuve. J'avais 16 ans, j'étais orpheline et j'étais une guérisseuse.

Ce jour là, les nouveaux habitants de mon anciennes maison sont revenu et m'ont surpris chez eux. Ils ont appelé la police, qui ont appelé les services sociaux qui ont voulu appelé mes parents. Mais lorsque je leur ai dis comment je m'appelais, ils n'ont pas voulu me croire.

D'après leur fichier, je n'avais jamais existé.

Même pas une petite lueur de moi ne subsitait. Rien du tout. Encore, si ils m'avaient crue morte durant l'Accident, j'aurais compris, mais selon eux je n'étais même pas née. J'ai tenté de leur expliquer qui j'étais, mais personne ne voulait m'écouter, ce que je disais était illogique et ils ne pouvaient pas comprendre. Alors ils m'ont placé dans un foyer, avec un nouveau nom, une nouvelle identité. Mais je n'ai pas oublié mon passé.

Depuis lors, je refusais de manger. Malgré les menaces, malgré les promesses, malgré tout, je refusais. J'ai été hospitalisée plusieurs fois, mais je n'en avais rien à faire. Tout ce que je voulais, c'était rejoindre ma famille dans la mort.

A 17 ans, j'ai soudain pété les plombs. J'ai réunis mes maigres affaires et je me suis tirées de ce foyer que je n'avais jamais pu supporter. Depuis, je vis à la rue, je erre, sans but précis, sans avenir, sans amis. J'ai fuis la Susse, mon pays d'origine pour Paris. Avec un seul espoir, celui de le revoir, lui que je n'ai jamais pu oublier, lui qui hante le moindre de mes rêves...

Je vis.
Ou je survis.
Qu'importe ?
Tant que je ne meurs pas.


Autre : Que dire d'autre... Ran ne se sent pas vraiment concernée par la guerre. Tout ce qu'elle veut c'est retrouver son ange gardien. Mais il y a des choses qu'on ne peut ignorer, et si on lui fait du mal, elle pourra chercher à se venger, à s'allier avec d'autre dans cette guerre des Familles...

HJ: Ou avez-vous connu le forum? C'est le partenaire d'un autre de mes forums (Ewilan rpg)

Merci ^^ J'avais peur de m'être un peu trop emportée sur l'histoire et que ça soit un peu incompréhensible, alors je suis soulagée =)

Pour l'avatar, je m'en occupe dès que possible, mais ça sera pas avant le 6 avril jour où j'aurais enfin accès à mon ordinateur à moi (pas à un engin vieux comme le monde où je comprend rien !)

^^ Bienvenue à toi !

Ce fut compliqué et j'avoue être pas super satisfaite de mon avatar, mais je ferais avec !

Séléné >> quand tu veux pour un rp ^^

Ran *-*

Bienvenue \o/

Bonjour,

Tout est en ordre. Tu peux commencer le RP.