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Feuille de Personnage de
Marianne Belgrade
Soyez sympa, je suis nouveau !
Age
:
18 ans
Famille/Clan
:
Métamorphe
Nationalité
:
Française
Description
:
Du haut de ses 1m72, elle avait une allure noble; une peau blanche et légèrement dorée, ses cheveux de jais coupés "comme les garçons" épousaient à merveille son visage fin et astucieux et des yeux portant les couleurs de la Terre (marron et vert)
Histoire
:
Elle a grandi dans sa petite bulle d'enfant, où tout n'est que magie et rêves, et l'héroïne qui l'a bercé n'était autre que sa maman adorée. Quand à son père, il représentait un fantôme à ses yeux: toujours absent, toujours en voyage ou trop occupé pour quoi que ce soit... Elle adorait écouter les histoires de fées et de princesses, des histoires où il n'y a que le bien et où le mal finit toujours par payer. Au fur et à mesure que les saisons passaient et que la petite fille devenait jour après jour une jeune femme, cette vision de la justice la suivait partout, comme un loyal écuyer envers son maître... mais cela ne faisait que la rendre aveugle, masquant la réalité à ses yeux. Et il faut qu'un jour celui qui refuse de voir soit obligé d'ouvrir les yeux. Au beau milieu d'une ville du Mali, le voile qui protégeait la jeune femme de 18 ans se brise violemment tout comme l'effroyable explosion qui a lieu plusieurs kilomètres au nord et qui lui arrache la seule famille qui comptait pour elle. Elle cours, sans savoir où ses pas l’emmènent et même si elle le savait, elle ne voudrait pas y prêter attention; elle cours, elle cours, ses larmes traçant des sillons sur son visage en feu, elle cours... Tout doucement, lentement, elle sent son dos s'assouplir et s'allonger, elle sent ses membres devenir plus longs, et elle sent des poils recouvrir sa peau, comme un manteau que l'on pose sur les épaules d'un enfant pour qu'il sache que le monde ne s'est pas arrêté de tourner. Elle s'arrête, le souffle court mais avec une tristesse immense. Un miroir tremblotant lui renvoie son visage marqué par ses larmes, marques noires sur une fourrure d'ambre. Pendant qu'elle erre au milieu de la savane noire, elle distingue les contours d'une porte dessinée sur le tronc d'un baobab. Méfiante, elle se rapproche doucement sur ses pattes de velours. Sentant sa curiosité devenir plus forte, elle franchit le seuil de la porte, la transportant dans un dédale où on ne voit que des portes. Elle déambule dans les couloirs, cherchant une sortie ou savoir où elle se trouvait. Sur sa droite, une porte entrouverte, une lumière forte semble venir de l'intérieur. Elle l'ouvre, elle la franchit, c'est là que tout à basculé.
Disponibilité
:
Cela dépend des jours