I – Identité
Nom : Cross.
Prénoms : Kathleen Chidori.
Surnom : Kath ou
Dokan (son surnom dans son groupe de breakdance).
Age: 19 ans.
Famille : Cogiste.
Nationalité : Américaine et Anglaise.
II - Descriptions :
Description physique : Kathleen tient de son père Japonais une petite taille (elle atteint à peine le mètre soixante-trois), des yeux en amande et des cheveux d’un noir de jais. Mais de sa mère Américaine, elle a hérité de la couleur bleue de ses iris, sa peau hâlée et son visage fin et moqueur. Métissée de deux pays, deux races et deux cultures, Kathleen allie la grâce et le mystère d’Asie à l’exubérance et à l’énergie de l’Amérique. Un mélange assez explosif.
Elle est plutôt mince, musclée par des années de pratique de breakdance (danse de rue pour les incultes). Agile, souple, gracieuse, elle n’a rien d’une athlète, mais elle vraiment jolie. Dans sa silhouette bien proportionnée, mais également dans ses gestes dépourvus de toute maladresse.
Kathleen porte souvent du bleu, du blanc, du noir, du gris, du beige, des teintes neutres ou froides. Souvent des vêtements assez moulants, qui permettent une grande liberté de mouvement. Jamais de bijoux, mis à part de petites boucles d’oreilles –bleues, évidemment– de temps en temps. Mais très souvent, elle porte un bonnet coloré, ou bien une écharpe, ou alors des gants de moto, comme accessoire, juste pour le fun.
Description de caractère : Joyeuse et exubérante, Kathleen aime la vie, la danse, les couleurs et l’action. Assurée à la limite de l’insolence, elle a un culot incroyable et il en faut beaucoup pour la déstabiliser ! Elle prend tout sur le ton de la blague et il faut vraiment le faire exprès pour l’énerver. Mais s’en prendre à ses proches, c’est signer son arrêt de mort… Elle est combattive, obstinée, refuse catégoriquement de baisser les bras et défends ses amis avec une hargne de lionne.
Elle sait aussi faire preuve de rigueur et d’intelligence. Kathleen décroche de très bonnes notes sans effort, dans sa classe, alors étudier lui parait secondaire ; mais elle s’entraîne souvent et avec constance pour parfaitement maîtriser ses enchaînements et être synchronisée avec son groupe. Très active, elle ne peut pas s’empêcher de bouger. Elle pratique la breakdance depuis l’âge de douze ans et a adopté les codes qui vont avec. Elle aime l’entraînement physique, qu’il l’oblige ou non à dépasser ses limites.
III - Histoire :
Histoire : Kathleen Cross est née Chidori Kaede
(ou plutôt Kaede Chidori, puisque les japonais mettent le nom de famille devant). Sa mère, une jeune New-Yorkaise de dix-sept ans en larmes et désespérée, la mit au monde dans un hôpital auquel elle refusa de donner son nom.
La jeune fille enceinte et son petit ami, un japonais du nom de Kaede Atsuji, venaient d’avoir un grave accident de voiture. Alors qu’Atsuji était emmené au bloc de toute urgence, les médecins se retrouvèrent avec une future mère gravement blessée et sur le point d’accoucher. Ils réussirent à l’opérer et à sauver l’enfant, mais les blessures de sa mère étaient trop graves. Elle mourut sans même voir le visage de sa fille, murmurant, dans un dernier souffle, qu’elle voulait l’appeler Chidori.
Chidori,
Mille Oiseaux, ne connu pas son père non plus. Atsuji avait à peine vingt ans, et vivait aux Etats-Unis depuis trois ans, pour faire ses études. Sa famille ignorait qu’il avait une liaison avec une américaine. En apprenant coup sur coup la mort de celle qu’il aimait et la naissance de leur fille, le jeune homme s’effondra. Il s’enfuit, littéralement, de l’hôpital, abandonnant le bébé dans les bras d’une infirmière dépassée par les évènements.
Et ensuite…
Ensuite, la machine des services sociaux se mit en route. Chidori fut placée dans un orphelinat où elle passa les deux premières années de sa vie. Puis un couple, incapable d’avoir un enfant, passèrent par là et craquèrent sur cette petite bouille ronde aux grands yeux bleus. Chidori fut donc adoptée par Lisa et Emmanuel Cross, et fut rebaptisée Kathleen.
Kathleen grandit. Elle devint une enfant joyeuse et extravertie. Elle décrochait de très bonnes notes sans effort et excellait dans tous les sports, ses parents l’adoraient et la choyaient, elle avait des amis, elle tomba amoureuse une fois, deux fois… Ses parents lui révélèrent qu’elle avait été adoptée, ce dont elle se doutait déjà. Elle haussa les épaules et leur sourit, tout simplement, parce que pour elle, ça ne changeait absolument rien.
Elle grandit, mûrit, fut cataloguée comme « surdouée mais fainéante » par ses professeurs, eut droit à des cours supplémentaires le soir et le week-end pour exploiter au maximum son potentiel, bouda ses parents, leur pardonna, se mit à apprendre le Japonais et le Français en échange de l’abandon des cours de maths… Elle apprit le karaté, abandonna ; essaya la boxe, renonça aussi. Puis elle déménagea à Chicago à l’âge de douze ans, découvrit le breakdance et se passionna pour cette discipline. Une passion qui ne la quitterait jamais.
Adorée par ses parents, admirée par les autres adolescents, passionnée par la danse et avide de liberté, Kath était profondément heureuse.
Et puis, vers treize ou quatorze ans, elle se rendit compte que sa bulle de bonheur était en train de se fissurer. Son père partait de plus en plus souvent, était plus sombre, plus inquiet. Ils se mirent à économiser, et Kathleen fit de petits boulots pour ramener un peu d’argent. Ses parents se disputaient. Sa mère pleurait. Un jour, Emmanuel lui asséna une gifle et Lisa n’y répondit pas. Quelques semaines plus tard, Emmanuel perdit son travail pour de bon, acheta beaucoup d’alcool, et la gifle devint coup de poing. Kathleen, cachée sous l’escalier, ferma les yeux de toutes ses forces.
Les semaines passèrent, les coups devinrent plus nombreux.
Un jour, alors que Lisa rentrait de son travail, épuisée et de mauvaise humeur, elle se défendit. Et son mari la battit, la battit vraiment, à coups de poings et de pieds, fou de rage, si fort que Kathleen les entendit et dévala les escaliers pour se jeter entre eux, terrifiée. Emmanuel ne cessa pas de cogner, giflant sa fille dans la foulée.
A qui la faute ? L’adrénaline ? L’envie profonde, instinctive, de se dresser entre son père et sa mère à terre ? La colère ? La peur ? Toujours est-il qui Kath frappa. Elle frappa son père, un homme fort et massif de quarante-cinq ans, avec son frêle poing d’adolescente de quinze ans. Avec toute la force de son chagrin et de sa peur.
Il passa par la fenêtre.
Ils n’étaient qu’au premier étage : Emmanuel se brisa juste les jambes. Mais ce fut un choc. Pour eux trois. Pour son père, qui réalisa avec effroi qu’une gamine aurait pu le tuer ; pour sa mère, qui avait vu son mari frapper sa fille, et qui savait qu’il l’aurait battue comme elle s’il avait pu ; et pour Kathleen, affolée par sa propre force.
Lisa prépara leurs valises à la hâte. Originaire d’Angleterre, elle appela sa famille, les prévint de son retour ; et avant qu’Emmanuel ne sorte de l’hôpital le lendemain, elle et Kathleen étaient déjà dans l’avion. L’une comme l’autre, pour des raisons différentes, étaient fermement décidées à ne jamais revoir cet homme. Elles tinrent parole.
Kathleen et sa mère reconstruisirent leur vie à Londres. Lisa retrouva du travail, eut quelques aventures, mais se refusa toujours à une relation sérieuse avec quelqu’un. Kath rafla prix et diplômes avec une facilité déconcertante, et se lança dans des études pour devenir interprète.
A dix-huit ans, lorsqu’elle fut majeure, la jeune fille reçut de Lisa une épaisse enveloppe. A l’intérieur, une lettre lui racontant son adoption, leurs premières années ensemble, tout l’amour qu’ils partageaient. Et puis un dossier, un très mince dossier, remit par l’orphelinat lors de l’adoption. Un dossier qui offrait à Kathleen Cross son vrai nom : Kaede Chidori.
Enfant, Kath n’avait jamais été très attirée par ses vrais parents. Sa famille, c’était Emmanuel et Lisa. Mais à présent… A présent ses repères, si stables, s’étaient écroulés. Elle aimait toujours Lisa, elle serait toujours sa fille, mais… Elle voulait savoir d’où elle venait.
Un mois plus tard, Kathleen s’envolait vers le Japon, à la recherche de son père biologique.
Ce ne fut pas très difficile. Les Kaede possédaient une entreprise d’informatique qui marchait parfaitement bien. Atsuji, directeur aux côtés d’un cousin, était marié et père de deux fils. Ce fut lui que Kathleen alla trouver, sans s’embarrasser de lettre ou de rendez-vous. Elle lui annonça de but en blanc qu’elle était sa fille, et eut l’immense privilège de voir « M. Le Directeur » virer au blanc carrelage et lâcher tout ce qu’il avait dans les mains.
Exceptionnel.
Surtout parce que la sécurité cru qu’elle essayait de l’assassiner et c’est tout juste s’ils ne la menacèrent pas d’une arme pour la faire sortir, avant qu’Atsuji n’intervienne.
Atsuji mit un moment à s’habituer à Kathleen. Elle avait un accent affreux quand elle parlait le japonais, elle avait un culot pas possible, et puis… Elle lui rappelait tellement sa mère… Noémie, sa mère biologique s’appelait Noémie. Ce fut l’une des premières choses qu’il lui apprit.
La famille Kaede était membre des Cogistes. Atsuji fut donc obligé d’en parler à Kath, surtout quand elle lui raconta l’histoire du coup de poing sur son père. Cela les rapprocha. Il présenta également Kath à sa famille –ce fut une réunion très houleuse– et au Conseil des Cogistes. Ils ne firent aucune difficulté, eux, pour l’accueillir.
Au bout de deux mois, Kathleen repartit en Angleterre pour continuer ses études. Elle y vit toujours. Elle voyage souvent en Europe, pour apprendre le plus de langues possibles. Elle écrit régulièrement à son père, et projette de retourner au Japon. Pour mieux le connaître. Faire partie de la Famille.
Sa Famille.
Autre : Je suis (j’étais ?) également Stella Tsuki ^^
HJ: Ou avez-vous connu le forum? Sur une pub, sur le forum EwilanRPG.
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