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De la Musique pendant que tu Ecris ?
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Rébellion [PV Anna Clément]

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Rose Samuels
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Rose Samuels

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MessageSujet: Rébellion [PV Anna Clément] Rébellion [PV Anna Clément] EmptySam 1 Mar - 4:41

Le téléphone vibra bruyamment sur le vieux bois vernis de la table à manger. Rose enroula une serviette de bain autour de ses longs cheveux mouillés et se pencha au dessus de l'écran du portable qui affichait le nom "Rebelles". La jeune femme prit le téléphone et le porta à son oreille.

- Allo ?

La femme, à l'autre bout du fil, mit quelques secondes avant de se décider à répondre, mais quand elle se mit à parler, elle sembla ne jamais vouloir s'arrêter. La situation était compliquée, mais Rose en retint l'essentiel : un groupe de trois métamorphes était à New York. Ils avaient été repérés une nuit par une fillette de 6 ans qui, malgré ce que tout le monde disait, était persuadée de ce qu'elle avait aperçu.

Deux d'entre eux étaient des hommes. L'un s'appelait Luis, et l'autre Alan. Ils étaient tous deux des frères et restaient très soudés à Alexys, leur cousine germaine. Celle-ci se transformait couramment en chien.

Rose reçu les documents par faxe et alors que la femme, à l'autre bout du fil lui expliquait qu'elle devrait travailler en équipe, elle lisait activement les comptes-rendus de ses cibles. A la dernière page d'un dossier, il y avait l'image d'un homme aux yeux dorés. Un homme à l'air triste qu'elle avait déjà vu. C'était cet homme là qui avait hanté ses nuits des années durant et aujourd'hui encore.

Rose raccrocha et reposa son téléphone portable sur la table. Son souffle se perdait dans ses incessants battements de cœur. Sa main, appuyée à la table en bois cherchait malgré tout un appui plus solide pour maintenir son corps. La fine barrière qui emmurait son esprit céda sous la pression et elle écouta.

Quelqu'un était coincé dans l'ascenseur. Quelqu'un qui avait peur, sans doute un enfant. La panique cédait au premier étage et Rose devina qu'il s'agissait d'un parent. Dans la pièce voisine, une femme avait le cœur brisé mais refusait de l'admettre. Elle se battait contre ce mal que l'on appelait dépression, qui l'envahissait chaque jour un peu plus et qu'elle ne parvenait pas à arrêter. Dans la Chambre numéro 234, un homme à bout de nerfs s'abandonnait à un repos qu'il avait du mal à trouver. A l'étage du dessous, quelqu'un se laissait submerger par une euphorie grandissante que l'on appelait sans doute "alcool".

Rose ouvrit les yeux et repoussa tous les sentiments qui raisonnaient en elle avec tant de force qu'elle était tentée de se boucher les oreilles. Lentement, elle reconstruisit la barrière qui la séparait des émotions des autres et se permit enfin d'écouter les siennes. Elle se remémora les paroles de la rebelle, mais la conversation ne lui revenait qu'en bribes.

"Alan se transforme en ours."

"C'est un grizzli."

"incontrôlable"


Un sourire se dessinait sur son visage presque heureux. Elle l'avait trouvé, elle en était persuadée. Et alors qu'un instant auparavant, son coeur avait menaçé de s'échapper de sa poitrine, elle se sentait à présent étrangement calme et joyeuse. Un sentiment inconnu grandissait en elle. Un sentiment qu'elle connaissait sans jamais l'avoir vécu sous cet angle-ci. C'était cette euphorie, ce bonheur complet, cet espoir de vengeance qui devenait réalité. Rose y croyait à peine. Elle enfila sa veste en cuir, celle qui remplaçait son manteau rouge chic et sa grosse écharpe blanche. Elle passa ses mains dans ses poches pour vérifier qu'elle disposait de  tout ce dont elle avait besoin. Elle étala sur la table un trousseau de clés, une carte de car et une pièce d'identité qu'elle retourna. Elle sourit à la vue du nom qui y était inscrit.

Sam Miller.

Elle était Sam Miller. Elle était cette fille forte, rapide et sans pitié. Elle était cette fille aux cheveux coupés au dessus des épaules qui ne se maquillait plus et qui mettait des vestes en cuir assez larges pour dissimuler deux poignards et une arme à feu. Elle était tellement différente de Rose, tellement différente de celle qui hurlait dans la nuit à la vue d'un grizzli au milieu d'une salle à manger détruite.

Elle était cette femme forte qu'elle avait toujours désiré devenir, même enfant quand elle regardait des films d'action. Elle tira légèrement sur sa veste, remis ses affaires personnelles dans ses poches, baissa la tête pour enlever l'épaisse serviette de bain qu'elle avait enroulé autour de ses cheveux.

Elle éplucha rapidement le dernier dossier qu'elle avait reçu : celui d'Anna Clément, une rebelle dont elle n'avait jamais entendu parlé.

C'était sa première mission collective, preuve que les rebelles commençaient enfin à la prendre au sérieux. Ce qui était plutôt normal, puisqu'elle avait assassiné l'un d'eux de sang froid. La vérité, ils ne la connaissaient pas. Elle n'avait eu aucun mal à mentir puisqu'en sondant leurs émotions, elle pouvait deviner quand ils avaient des doutes afin de ne jamais en faire trop. Sam roulait tout le monde dans la farine. Elle n'était dans le camp de personne, elle n'était ni méchante, ni gentille. Elle agissait, tout en étant un "corps neutre et influençable". Elle ne tuait que ceux qu'elle avait envie de tuer. Autrement dit, ceux qui le méritaient.

Et Alan, lui, le méritait plus que toute autre personne. Il était un assassin. Il lui avait prit sa famille, sa vie, son âme et son image. Elle qui était autrefois respectée, elle n'était plus qu'une folle, une fille incontrôlable que l'on avait drogué aux médicaments sans parvenir à calmer les cauchemars. Il lui avait tout prit. Et elle allait enfin lui faire payer. Ca n'était pas de la justice, c'était de la pure vengeance et elle en avait conscience. Elle s'en fichait. Elle se fichait de tout ce que le monde pouvait bien penser. Elle allait le faire souffrir si longtemps qu'il la supplierait de l'achever.

Ses jambes tremblaient. Elle tira une chaise et s'assit. Ses tremblements qu'elle parvenait ordinairement à contenir firent surface soudainement. Incapable de tenir même assise, elle s'écroula lourdement sur le plancher et se recroquevilla sur elle-même en haletant.

Elle mit dix bonnes minutes à retrouver son souffle et ce ne fut que grâce au souvenir des conseils répétés des infirmières durant son enfance. Quand elle en eut la force, elle se releva en s'appuyant sur la table de la salle à manger et attendit quelques secondes le temps de s'habituer. Puis, elle sortie de la pièce, traversa le couloir et enfila ses chaussures. Elle devait être dans leur bar-restaurant habituels dans moins de deux minutes et le trajet durait une dizaine de minutes en voiture.

Quand le taxi la déposa devant, la rebelle attendait déjà.
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Anna Clément
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MessageSujet: Re: Rébellion [PV Anna Clément] Rébellion [PV Anna Clément] EmptyMer 5 Mar - 1:52

    Je descendis les marches du complexe français des Rebelles accompagnée par les accords grisants de la guitare de Joan Jett et the Blackheart dans You Drive Me Wild. Sac sur l'épaule et casque sous le bras, je retrouvai ma bécane dans le parking souterrain, les feux des lumières blanches miroitant sur sa carcasse noire. Je l'enfourchai en enfilant le casque tout aussi noir que le reste de mes affaires puis je passai mes mains dans des gants de cuir. A vrai dire je les avais tellement usés qu'ils avaient plus l'air de mitaines que de gants... en témoignait le bout de mes doigts qu'ils laissaient apparaître. Casque, gants mis et veste en cuir refermée, j'attrapai le frein avant, retirai la béquille d'un coup de Doc Marteen, tournai le contact, vérifiai qu'aucune vitesse n'était déjà enclenchée, appuyai sur le démarreur électrique, embrayai pour passer la première et... faisant ronronner la bête de moteur je traversai le parking et sortis au grand jour.

    Direction la région parisienne.

    Cela faisait quelques temps maintenant que je n'y étais pas retournée et j'avouais que ça me manquait comme atmosphère. J'aimais les rues bondées, les gens qui marchaient trop vite en regardant leur montre avec leur attaché-case et leur smoking impeccable, les bruits incessants de la ville : les crissements de pneus sur les chaussées, les klaxons à chaque coin de rue et surtout... les files interminables d'embouteillages que je remontais sur le dos de ma Kawa noire, narguant les autres conducteurs qui rageaient derrière leur volant en regardant les minutes tournées.

    Enfin, je ne me rendais pas réellement à Paris mais l'Aéroport Charles de Gaulle à Roissy dans le 95. J'aurais pu partir d'Orly, la route était moins longue mais le vol, lui, était plus cher et je ne croulais pas encore sous l'argent et les billets de 500... Une mission était une mission mais il ne fallait pas croire que le boss payait le voyage. J'avais réclamé de l'action car entraîner les petits et moins petits nouveaux était devenu clairement lassant. C'était toujours les mêmes boulets, toujours les mêmes exercices, toujours les mêmes plaintes, les mêmes caprices... Quoi ? J'exagérais ? Non, du tout, c'était peut-être bien plus pire. Néanmoins, le patron m'avait confié une mission et je n'allais certainement pas faire demi-tour.

    Même si... le trajet Paris – Los Angeles, aller simple me faisait sortir 605 euros de ma poche et me prenait près de 16h de temps de ma vie pour être assise dans un siège. J’avais l'aprèm pour arriver à Roissy, le départ étant prévu avec la compagnie Aeroflot 2453 pour 23h30. Si tout se passait bien, après un vol de nuit, on devait arriver à 6h10 à Moscou (où il serait 7h10 en réalité, mais ce n'était qu'un détail) où nous nous arrêtions pour 7h d'escale... pour repartir ensuite à 13h20 pour presque 15h de vol. Et ce… avant de se poser à Los Angeles en plein milieu d'après-midi.

    Je devais y retrouver une certaine Rose Samuels, une rebelle jeune certes mais pas moins talentueuse, le sur-lendemain vers la fin d'après-midi. C'était bien connu, les affaires se traitaient le soir, autour d'un repas et de bons vins. Il faudrait néanmoins que je relise le dossier que je lui avais envoyé avant d'aller à notre petit rendez-vous. Ce n'était pas que ça remontait mais presque -d'un peu plus d'une semaine quand même !


    * * *

    Avion posé, escalier descendu, première botte posée sur le sol américain, je ne songeais qu'à une seule chose : me griller une clope ou deux ou trois pour rattraper celles que je n'avais pu allumer pendant le vol. Ah et puis... je devais me louer une moto aussi puisque j'avais laissé ma kawa à Paris...

    1ère cigarette : Pour le besoin.
    2ème cigarette : Pour le plaisir.
    3ème cigarette : Pour réfléchir.

    Il fallait trouver un garage, un endroit où me poser un peu et rejoindre Rose au bar-restaurant. Hum... quoique je pouvais aussi me poser au bar-restaurant directement. Oui, c’était envisageable. Après, fallait-il que je me souvienne où est-ce qu’il se trouvait dans cette ville immense ; ça avait beau être un lieu où j’avais habité quelques temps, je n’avais pu qu’apprendre par cœur les agencements des rues des bas quartiers. Ce qui était toujours pratique pour fuir les gangs et leurs histoires dans lesquelles on avait eu le malheur de se fourrer…

    Après avoir pianoté quelques minutes sur mon smartphone, je trouvai un concessionnaire moto : The Choke Motorcycle Shop, 4157 Normal Ave, East Hollywood à Los Angeles. Je m’y rendis puis après avoir loué une kawa ninja noire semblable à la mienne, je pris la direction du bar-restaurant. Je le retrouvai en tournant dans les rues, à l’instinct, tentant de me remémorer la dernière fois que j’y avais mis les pieds. C’était il y a deux ans ? trois ? quatre peut-être ? Le temps passait si vite qu’il m’apparaissait impossible de savoir depuis combien de temps je m’étais établie en France. Enfin, si établie était le mot car depuis que Marina avait disparu, plus rien ne me retenait là-bas. C’était peut-être la raison pour laquelle quitter le sol français ne m’avait pas paru si difficile que ce qu’on m’en avait dit. A quand était prévu ce fameux tour du monde, hum ?

    Arrivée devant la façade illuminée du bar-restaurant je garai ma moto à un emplacement, retirai mon casque, mes gants et m’adossant au mur à côté de la porte d’entrée, je croisai les bras et attendis. Dix minutes passèrent avant que je me rende compte que je n’avais pas lu le compte rendu du dossier que je lui avais envoyé. Rose Samuels choisit le moment où je décidais de faire glisser mon sac pour prendre ledit dossier pour descendre de son taxi noir et jaune. Enfin, son visage me rappelant vaguement la photo des trombinoscopes des membres, je ne cherchai pas plus loin.

    « Mademoiselle Samuels j’imagine ? » lançai-je doucement (oui, ça m’arrivait des fois). « Anna Clément, votre binôme. »

    Poignée de main cordiale.

    Deux trois mots furent échangés.

    Je poussai la porte de l’établissement et la laissai passer.

    On choisit de se poser un peu à l’écart, dans un coin de la salle où une table était entourée de fauteuils en cuir. Je fis glisser mon sac et le posai avec mon casque à mes pieds, m’asseyant de façon à avoir la vue sur l’extérieur et surtout… la kama empruntée.
    Quand nous fûmes installées, je lâchai :

    « J’avoue ne pas avoir pris le temps de relire le dossier que je (t’aie, vous aie – hum…) vous aie envoyé la semaine dernière. Quels sont les sujets de notre mission ? »
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MessageSujet: Re: Rébellion [PV Anna Clément] Rébellion [PV Anna Clément] EmptyMar 13 Mai - 5:58

Rose croisa rapidement son reflet dans les grandes vitres du restaurant. Elle ne s'y attarda pas. Pourtant, elle aurait du remarquer son regard froid et distant et la courbe pointue de son menton relevé qui lui donnait un air résolu. Elle était trop habituée à déceler sans difficulté les émotions des autres et n'avait jamais vraiment pensé aux siennes. C'était les seules qu'elle n'avait jamais réussit à éteindre complètement et c'est pourquoi elle ne prenait jamais la peine de les masquer. Elle ne se rendait pas compte du tort que ça pouvait lui faire et ne s'en souciait pas. Depuis quelques temps, il était devenu dangereux de s'en prendre à elle.

En un clignement de paupières, elle ouvrit la petite fenêtre qui lui permettait de comprendre les gens. Elle avait souvent été surprise par toutes les émotions qui se bousculaient chez certaines personnes, surtout chez les sensibles. Mais Anna ne semblait pas être l'une de celles qui se laissait marcher sur les pieds et se laissait submerger par ses sentiments. Elle était déterminée, elle savait pour quelle raison elle était la et elle n'avait pas peur. Ca semblait être une habitude de régler des comptes. C'était le genre de femmes fortes que n'importe quelle fille rêverait de devenir. Rose ne pouvait pas deviner s'il s'agissait du résultat d'une longue série de transformations, ou si c'était simplement son caractère. Elle éloigna les émotions de sa coéquipière afin de se concentrer sur l'instant présent.

- Mademoiselle Samuels j’imagine ? Anna Clément, votre binôme.


Rose répondit du tac au tac en jetant un coup d'oeil par dessus son épaule :

- Sam Miller en fait. Il faudra que je leur demande de faire changer mon nom sur leur registre.


Elle offrit un sourire faux à la jeune femme en lui serrant la main. Son nom ne devait en aucun cas être entendu à New York. Il était encore gravé dans les esprits. Elle revoyait encore les gros titres des journaux de la région « Rose Samuels, rescapé d'un massacre ». Puis, quelques années plus tard, la phrase célèbre de ce même journaliste qui écrivait : « Rose Samuels, portée disparue depuis quelques semaines, est à présent qualifiée de dangereuse par ses médecins ». Pourtant, à cette époque la, elle n'aurait pas fait de mal à une mouche. C'est ce qu'elle détestait chez les médecins, les journalistes et les policiers : ils faisaient des hypothèses, se persuadaient qu'elles étaient justes, et ne les vérifiaient pas. Puis, il portait cette fausse information au monde entier et votre réputation était faite. Tout le monde été corrompu.

Rose évita le regard insistant de la rebelle.

Elle n'était pas habituée à travailler en groupe. Les rebelles n'avaient cessé de la tester, de chercher ses failles et en tuant l'un d'eux, elle leur avait prouvé ce qu'ils cherchaient depuis le début : elle n'avait pas peur de tuer. Elle savait néanmoins que si elle se risquait à assassiner un autre rebelle, elle risquait sérieusement d'avoir des problèmes. De toute manière, elle n'aurait même pas essayé avec Anna. Ses gestes étaient trop précis, trop calculés. Il était évident que malgré tout ce que Rose avait apprit, Anna avait l'expérience qu'elle n'avait pas.

Elles entrèrent ensemble dans le restaurant et se mirent à leur aise à la table habituelle de Rose. Anna était plus intelligente que la plupart des rebelles et Rose ne perçu pas l'instant d'hésitation qui lui permit de décider de s’asseoir face à l'entrée et à la rue. En général, rien ne lui échappait jamais. Il fallait croire qu'elle n'était pas la plus brillante des deux. Elle avait apprit, au fil du temps, à prendre du recul dès qu'elle se trouvait en position de faiblesse. C'était souvent ce qui lui donnait l'avantage. Avec Anna, elle n'était plus sure de rien. Elle posa les documents sur la table et l'émotion qu'elle perçue d'Anna fut claire : celle-ci ne semblait pas avoir lu les dossiers.

Sam décida donc de lui résumer les faits.

- On a Trois métamorphes qui traînent dans New York. On doit les ramener morts ou vifs. Je crois savoir ou ils logent, mais 24 heures pour trouver un plan et s'occuper d'eux, je ne suis pas sure que ça suffise.


Un homme passa devant leur table et entra dans les toilettes. Sam le regarda passer, puis compta intérieurement le nombre de secondes qu'il mit jusqu'à ce qu'il sorte. Quand il se fut rassit à sa table à l'autre bout du bar, Rose passa sa main dans le dossier, en sorti les photos et les fit glisser sur la table jusqu'à ce qu'elles soient à auteur d'Anna. Elle posa un doigt sur l'assassin de ses parents et planta ses yeux dans le regard dur de sa coéquipière.

- J'ai pour habitude de travailler seule et je veut bien faire un effort. Mais le sort de celui-ci me revient.


Elle se recula dans sa chaise en ramenant ses mains sous la table en remarquant qu'elles tremblaient. Elle ne leva pas les yeux vers Anna, elle savait déjà que celle-ci avait remarqué son comportement. N'importe qui l'aurait remarqué.

Son téléphone vibra bruyamment. Elle le sortit de sa poche et en voyant le nom "rebelles" s'afficher, elle répondit sans s'excuser auprès de son interlocutrice. La voix familière lui demanda si elle était avec Anna, depuis l'autre bout du fil. Puis, elle lacha :

- Vous n'avez plus 24 heures pour les trouver. Vous en avez deux. Ils seront à Broadway ce soir, ils vont voir mamma mia. Je vous ai réservé les deux derniers tickets. Ne les ratez pas.

Avant qu'elle n'ait le temps de demander d'où sortaient ces informations, la femme avait déjà raccroché. Sam trouva ridicule de s'en prendre à des métamorphes dans un endroit bondé comme un théatre de broadway. Néanmoins, elle releva la tête et souffla :

- J'espère que tu es vraiment douée.

Elle poussa un soupire et rapporta à la jeune femme tout ce que la rebelle venait de lui dire.
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