Porte Des Mondes

Age :

22ans

Famille/Clan :

marchombre

Nationalité :

Alavirienne originaire de Lyon

Description :

Son regard critique et aiguisé jaugea le reflet du miroir. Elle aimait le corps que sa formation avait en grande partie contribué à ciselé. Mince , assez grande et musclée , elle était souple et effilée. Du bout des doigts , elle parcourut la longue cicatrice qui zébrait sa peau halée de sa hanche à ses côtes. Son corps possédait légèrement les courbes qui attiraient les hommes comme des aimants , mais peu importe ; elle s'en était toujours sortie. Elle aimait ses cheveux noirs , lisses et assez longs tout comme elle aimait ses yeux bleu-gris qui savait parler Et se taire. En revanche , elle trouvait son visage fin , les pommettes saillantes et les joues un peu creuses. Mais elle n'en tenait cure. Peu importe ce à quoi elle ressemblait , elle savait qui elle était. Marchombre.

Histoire :

Adossé contre un mur blanc de l'asile, j'observe . Une infirmière entre dans ma chambre , peu surprise de me voir encore vers la fenêtre. Elle me tend un verre d'eau et un cachet que j'avale sans protester. Lorsque ma mère à jouer la carte de l'instabilité mentale pour se débarrasser de moi et partir avec son chéri , j'ai vite compris que ça ne servait à rien de résister. Un peu plus tard , lors de ma ballade dans le parc , c'est le drame. Un fille panique , hurle et je me retrouve bousculée par une petite blondinette. M'écrasant par terre , je prends sa main charitable pour me relever lorsque la folle (la vrai) hurle : -DISPARAISSEZ TOUS ! Et soudain je me retrouve encore par terre , la blondinette vient de me lâcher lorsque j'ai buté contre une souche . Elle fixe un point derrière moi , bouche-bée . Je me retourne lentement et ... fait face à des monstruosité noires. Elles ont huit pattes , deux tentacules terminés par un dard d'où suinte un liquide étrange . Le cuir visqueux fuse vers nous , je pousse la fille tellement fort qu'elle gicle , elle a pourtant 17 ans , moi 14. Le tentacule frappe à nouveau vers moi , je plonge , pas assez rapide. Une ligne de feu zèbre mon flanc. La fille ferme les yeux ; je plisse les miens. Deux carcasses flambent devant nous. Elle crispe les mâchoires , je crois qu'elle va faire une crise , comme je l'ai déjà vu faire une fois. Mais non , elle disparaît simplement. La douleur s'impose après l'adrénaline , implacable. Le monde tourne et je sens mes paupières se baisser. *** Je me réveille entourée de 3 hommes . -Qui êtes-vous ? -Nous sommes des rêveurs de la confrérie de Tintiane . -Co...comment ? -Titiane. Nous t'avons retrouvée au sud des plateaux d'Astariul , et ta blessure de marcheur a bien faillit t'être fatale tu sais. Je ne comprends pas . Je ne comprends rien. -Je veux partir. J'ai de quoi me payer un taxi , est-ce que vous connaissez le numéro que je pourrais composer ? -Un taxi ? Quels genres d'histoire as-tu entendu ? C'est à cheval ou à pied ! Je ne comprend pas . Je ne comprends rien. -Mais d'où viens-tu? demande l'un. Alors je raconte. Alors ils expliquent. *** Quand je repense à me jeunesse... Après avoir travaillé pendant un an chez les rêveurs , ils ont considéré que j'avais payé de quoi ils puissent m'offrir un cheval. Je suis partie allez voir la ville. Al-Far. J'ai volé pour survivre la première année , puis j'ai trouvé un taverne ou j'ai travaillé , tout juste de quoi me nourrir. Sans parler de Dirsha , le petite jument que j'avais gardé. Mais la monotonie n'était pas pour moi. A 17 ans , je suis partie pour Al-Chen. J'ai appris à pêcher et à chasser . Vendant mes prises et en gardant tout juste le nécessaire pour moi. Un an de vie tranquille et solitaire. Je ferme les yeux en repensant aux trois années suivantes. Trois années de plénitude. J'ai rencontré mon maître . Il s'est ouvert , livré , m'a formée et fait grandir . A ouvert un chemin , la Voie et m'y a guidé lors de mes premiers pas , et est toujours à mes côtés à chacun de ceux que je fais encore aujourd'hui . Un hurlement interromps mes pensées , tigre des prairies. Presque malgré moi , je ferme les poings sur deux lames effilées d'une vingtaine de centimètres. Un prédateur de plus dans les collines de Taj... .

Disponibilité :

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