Akhéane Caelum, Guide [deuxième compte de Séléné Sawadsee]

Nom : Caelum (signifie 'ciel' en latin)
Prénom : Akhéane
Âge : 18 ans
Famille : Guide
Nationnalité : Bulgare

Description de caractère :

Les caractères des petits enfants forment ceux des grands adultes. Généralement, un enfant change de caractère, en passant par la case de l'adolescence, pour finir à l'âge mature, autrement dit pour devenir adulte. Ce changement est nécessaire pour chaque personne, pour sa maintenance morale et physique. Effectivement, les petits enfants sont souvent capricieux, possessifs, etc.

Akhéane n'a jamais changé.

Depuis sa plus tendre enfance, Akhéane a subit des moqueries sur son prénom qui est très rare. Ce qui lui a vraiment forgé le caractère. Elle est vive d'esprit, sans le laisser montrer.

Légèrement capricieuse, elle sait très bien trier ses plus folles envies à ses plus grands besoins depuis toute petite.

Elle est tout de même très capricieuse au niveau de ses proches. C'est-à-dire que si l'un d'eux n'a pas ce dont il a besoin, elle se démènera pour subvenir à ses besoins.

Description physique :

Les bulgares sont souvent dotées d'une chevelure très épaisse et noire. C'est de celle-ci qu'a hérité Akhéane. Elle aime tresser ses cheveux en une natte épaisse qui lui tombe dans le dos. Lorsqu'elle court, elle a l'impression de voler avec ses cheveux.
Une frange qui tombe sur les côtés de son front confirme cette impression.
Le serre-tête est l'accessoire dont elle ne se sépare jamais ; rouge avec un noeud, pouvant paraître juvénile, elle n'en a pas honte. Elle vit au jour le jour.

« Carpe diem ».

« Profite du moment présent ».

Ses yeux ont toujours étés et seront toujours son principal atout. Telle une mare la nuit, on s'y noie si on s'y penche trop. Ils occupent une grande partie de son visage, ce qui lui donne un air enfantin. Ils sont tout simplement envoûtants, charnels. Elle sait en profiter aux bons moments.
Elle n'est dotée que d'un petit nez pointu en trompette et d'une minuscule bouche pour le bas du visage.
Elle hait se maquiller, trouvant que quiconque est magnifique au naturel.
Sa silhouette est très fine et mince. Elle profite de sa petite stature pour passer innaperçue.
Sa peau est dorée.
Envoûtante égalemment.

Histoire :

Hôpital de Sofia, 1992.

Comme tout les matins de printemps, une lueur de soleil éclaire les vastes couloirs de l'hospice.

Un oiseau gazouille paisiblement dans l'air.

Le temps paraît se figer.

Les infirmières, en touillant leurs cafés, tentent vainement de réconforter monsieur Caelum.

Ses larmes tombent une à une sur son pantalon.

Le chant des oiseaux stoppe, laissant place au gyrophare des pompiers.
Il devient de plus en plus bruyant.
Monsieur Caelum pleure encore et toujours. Son pantalon est maintenant trempé.
Les pompiers montent les escaliers uns à uns, docilement.

Le temps semble s'arrêter.

Une infirmière propose son café à Monsieur Caelum. Il refuse. Boire ne le soignera pas.
Les pompiers entrent dans la salle. Ils observent chaque infirmière.
Un pompier fait une remarque foireuse à son collègue, à propos de la jupe courte d'une des infirmière. Ils rient gras, comme des bossus.

Monsieur Caelum pleure.

Il se vide de son eau peu-à-peu, il dépérit.

Un pompier demande où se trouve la blessée.
Une infirmière lui répond qu'elle est en chambre 203, qu'elle attend paisiblement.
Monsieur Caelum tend l'oreille, et éclate.
Cette fois, son sweet à manches longues est devenu une miniaturisation des chutes du Niagara.

Il pleure.

Après quelques minutes interminables, il se précipite salle 203. Les infirmières essaient de le stopper, en vain.

La porte est fermée.

L'oreille aplatie contre l'oreille, il guette les propos des pompier.

« Elle est morte. Le bébé... »

Il tombe littéralement d'effroi. Sa femme, si tendre femme, si désirée qu'elle soit, vient de mourir, vient de laisser sa vie en donnant la vie. En donnant la vie à quelqu'un de mort.

Sa femme.
Son enfant.
Sa chair.

« Dites au papa que sa petite fille a faim et qu'elle souhaiterait manger. »

Monsieur Caelum se relève, en cet hospice de Sofia, et hurle.
De douleur et de joie.
On lui remet d'abord entre les mains le serre-tête rouge de sa femme, en souvenir de deuil.

La douleur se dissipe -mais reste tout de même présente- lorsqu'on lui remet ensuite entre les mains une petite fille.

Sa petite fille.

Les yeux fermés, il se promet qu'il veillerait sur elle jusqu'à sa mort, qu'il ne lui arriverait rien.

~#~

Été 2002.

Assise sur les genoux de son père, Akhéane tente vainement de réparer sa tong qui s'est cassée en deux. Elle demande de l'aide à son père en ouvrant grand les yeux.

Amadoué, le père va accepter, quand il se rend compte qu'elle profite de lui.
La partie de guilis commence.
Le père gagne, et la petite est aux anges.
De bonheur, elle court avec sa tong cherche de la glu extrafixation à la maison.
Un sourire de regret s'affiche sur la bouche du père.

Elle ressemble tellement à sa mère.

Akhéane ne revient pas avec sa tong recollée dans la main, mais l'album photo familial.
Elle le connait déjà d'ailleurs par coeur.
Le père retient ses larmes.
Il doit lui avouer.

Elle est Guide, héritage de sa mère.

Il n'en sait pas plus. Il en aurait su plus si elle n'était pas morte lors de son accouchement. Elle lui avait promis de lui raconter des détails de ces Familles. Il ignorait tout des autres, ne connaissant que celle des Guides.

La fillette secoue son père, qui était jusqu'à ce moment perdu dans ses pensées.

- Papa, on regarde les photos, oui ou non ?

Elle sourit. Une de ses dernières dents de lait vient à peine de tomber, et son trou lui fait ressembler à un piano.

Guide.

Il n'a pas la force de lui dire aujourd'hui.
Plus tard.

- Oui ma chérie, regardons-les..

~#~

Hiver 2007.

Akhéane boude encore.

L'adolescence n'est qu'un cap à passer, se répète son père toute la journée.
Dans sa chambre, elle contemple le ciel, en se demandant quel métier choisir pour son avenir.

Après tout, elle a déjà 15 ans.

Des voies de lumières se tracent dans sa tête.
Paniquée, elle hurle.
Pour se reprendre.
Les voies lui indiquent beaucoup de choses. Notamment des gens qu'elle ne connait pas encore.
Elle voit des possibilités de son futur.

Elle a peur.

Descendant les escaliers comme une souris, elle croit passer inaperçue de son père. Erreur.

- Chérie, pourquoi es-tu là ? Tu ne boudes plus ?

Elle a peur, est terrifiée. Au diable l'adolescence, elle préfère parler à son père.

- Papa, j'ai eu des voies de lumières dans ma tête.

En se râclant la gorge, le père comprends. Il redoutait ce moment.
Par quoi commencer ?

- Chérie, c'était en hiver 1995, à l'hôpital de Sofia. Ta mère est -comme tu le sais- morte. Tu es Guide...

Elle s'assoit petit à petit dans le canapé, et s'endort au cours de son récit, comme quand elle était petite et que son père lui racontait des histoires. Sauf qu'à ce moment, il lui raconte son histoire.

En fermant les yeux, elle pleure doucement.

~#~

Son père l'a guidé jusqu'à une porte, qu'il ne perçoit pas. Il tremble. Sa fifille préférée le quitte.
D'un geste de la main, elle achève sa souffrance en lui disant au revoir.
Ouvre la porte.
Entre.
La referme.
S'écroule.
Pleure.
Pour se relever.

Son destin l'attend alors.

Invité

Invité

Très belle histoire!
Bienvenue chez les Guides !

J'adore l'histoire et l'avatar ^^
Les guides vont dépasser les Métamorphes si sa continue comme ça xp

Fiche acceptée. Attention à bien respecter le formulaire ! Nous avons besoin de guide donc tu es largement la bienvenue.

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