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De la Musique pendant que tu Ecris ?
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Kelia Elaën, Mnésique

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MessageSujet: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyLun 24 Oct - 3:28

I – Identité

Nom : Elaën
Prénom : Kelia
Age: 16 ans
Famille : Mnésique
Nationalité : Française

II - Descriptions :

Description physique :

    Je possède un visage ovale et plutôt fin. Un visage ordinaire. Un visage parmi tant d’autres. Il n’a jamais marqué un seul esprit, faute d’être particulièrement repoussant ou au contraire, d’une beauté surnaturelle. Si un jour vous avez l’occasion de poser vos yeux sur moi, vous pourrez remarquer que je ne possède rien qui puisse rendre jalouse un mannequin ou qui puisse faire frémir de dégoût la première personne venue. On m’a déjà dit que j’ai un visage plutôt agréable à regarder mais ça s’arrête là. Sinon, j’ai tout ce qu’il faut dessus. Un nez, une bouche, des oreilles, des yeux…Tiens, discutons-en, de mes yeux. Ils sont d’un bleu ciel que j’aime beaucoup. Cependant, peu importe leur couleur… Que voit-on dans le regard d’une personne ? On peut généralement réussir à savoir si elle est triste ou heureuse, énervée ou calme, d’accord ou non avec ce que l’on dit… Les expressions du visage s’ajoutant à celles du regard, il est possible de deviner ce que ressent une personne. Pas avec moi. Moi je suis dans la catégorie « exception » que l’on trouve dans chaque domaine. Une émotion peu puissante ne passera pas la barrière de mon visage : tout sera ressenti, rien ne sera exprimé. Oh, bien sûr, je souris quand quelqu’un me souris, je ris quand quelqu’un ris ou dit quelque chose de drôle, je peux verser quelques larmes en réponse aux pleurs d’une autre personne. C’est communicatif. Humain. Mais excepté cela et excepté lorsqu’un sentiment est trop fort pour être contenu, mon visage reste neutre. C’est assez étrange au début, mais on s’y habitue.

    Cependant, la première chose que l’on remarque en m’observant de loin est n’est pas mon visage mais sans aucun doute ma –magnifique ?- chevelure dont la couleur rappelle indéniablement celle du feu. Quoi que je ne suis pas toujours rousse. J’utilise parfois des colorations et même si la couleur d’origine de mes cheveux reprend vite le dessus, il est relativement courant de me voir teinte en brune, en blonde, en euh… couleur aubergine, bleu nuit ou rouge pétant, selon mon humeur… Bref, quelle que soit leur aspect, mes cheveux attirent l’attention tant par leur épaisseur peu commune que par l’apparence de sauvageonne qu’ils me donnent. Il faut dire que je ne les attache jamais (franchement, je déteste ça) et il suffit d’un coup de vent pour qu’on ait l’impression que je sois en guerre permanente avec mon peigne. Je ne cherche même pas à essayer de faire ce que je veux avec ma coiffure pour deux bonnes et indiscutables raisons. Premièrement, c’est impossible, la bataille est perdue d’avance… Deuxièmement, je me fiche royalement d’être bien coiffée ou non. C’est vrai… Que sont les cheveux ? Des poils. Pas de quoi en faire une montagne. Je ne me recoiffe vaguement que quand la mèche qui occupe une bonne partie de mon front m’empêche de voir clair. Donc, oui, on dirait que je sors d’une caverne mais si vous êtes assez superficiels pour me juger sur mon apparence, passez votre chemin…

    Morphologiquement, je suis… relativement hors norme. Trop petite, trop maigre. Fluette. Honnêtement, comparer mon corps à une brindille qui menacerait de se briser à tout moment, ce ne serait qu’exagérer un petit peu. Je n’ai que la peau sur les os, comme on dit. Avec une couche de muscle aussi, mais pas très développée non plus. D’ailleurs, quand on me voit porter de lourdes charges, on se précipite pour m’aider. Je sais que ça part d’une bonne intention mais cela me vexe un peu. Je m’estime tout de même capable de porter une pile de manuels sans avoir besoin d’être systématiquement soulagée de la moitié de son poids…. Mais même si je ne suis pas très musclée, je cours très vite. Pas longtemps mais vraiment très vite. Quand on n’a pas beaucoup de graisse à soulever, ça aide. Le pire c’est que je ne me prive de rien, niveau alimentation. Mais je ne sais absolument pas où s’en va le gras qui devraient normalement se fixer dans mon organisme, surtout que je ne fais pas beaucoup de sport. Bref, je trouve qu’un mètre cinquante au lycée, c’est vraiment très peu. Il y a longtemps que je me suis habituée à devoir lever la tête pour regarder quelqu’un dans les yeux mais tout de même ! De plus, quand on me dit que je suis trop maigre par rapport à ma taille et gnagnagna ça me donne des envies de meurtres…. Je vis très bien comme ça et je n’y peux absolument rien. Que je me gave de chocolat ou non, je ne grossis pas et j’ai de la chance parce que sinon, je serais vraiment énorme.

    Même si je ne fais pas vraiment attention à mon physique en général, il y a tout de même une chose pour laquelle je suis assez consciencieuse : mes vêtements. Je ne suis pas une adepte des sorties shopping entre amies mais je me débrouille avec ce que j’ai déjà. Souvent, mes habits ont des couleurs sombres. Toujours en fait. Ils sont presque tout le temps noirs, d’ailleurs. Le noir, ça va avec tout ! Surtout avec mes teintures relativement extravagantes, comme par exemple la couleur aubergine citée plus haut…Je m’habille de manière plutôt discrète, donc. Enfin, ce serait le cas si je n’avais pas pris l’habitude de porter des accessoires colorés. Un foulard d’une couleur quelconque pourvue qu’elle soit éclatante, des bracelets (vous savez, ceux qui produisent des cliquetis très énervants pour les autres lorsqu’ils s’entrechoquent…) et des lacets multicolores, des gants à rayures et des colliers colorés etc… Vous pouvez dire ce que vous voulez, je trouve ça classe. Et je préfère m’habiller comme ça plutôt que de ressembler à toutes ces filles superficielles en mini-jupe et à talons-hauts, qui envahissent mon lycée de leurs gloussements agaçants et des musiques de leurs chanteurs de salles de bains favoris grâce à leur portable dernier cri…Bref, ceci n’étant pas le sujet, je me permet de conclure cette description.


Description de caractère :

    Quiconque vous parlera de moi, vous dira que je suis une personne discrète. Je fais partie des gens qui passent à côté de vous sans que vous ne les remarquiez. Je suis celle qui s’assimile au décor, qui se fait rapidement et purement oublier... Je suis celle qui vous fait sursauter en prenant simplement la parole après être restée de longues et longues minutes dans un mutisme profond. Je suis la fille qu’on s’étonne de ne pas avoir remarqué plus tôt. Je suis la fille qui s’en va comme elle est arrivée, qui s’efface, qui quitte la pièce sur un vague salut et un léger sourire. Celle qu’on oublie facilement, en somme. Mais si je suis ainsi ce n’est pas par peur de parler ou d’être vue. Ce n’est pas parce que j’ai peur du regard des autres. Je connais des gens, comme ça, qui redoutent qu’on se moque d’eux s’ils disent une bêtise ou qui ne supportent pas d’être observé par quelques regards curieux… Non moi je me tais juste quand je n’ai rien d’important à dire. Je garde mes remarques inutiles pour moi, je ne raconte que l’essentiel et je ne passe jamais par quatre chemins. Je suis directe. Franche. Ce n’est pas pour autant que je ne sais pas aborder des sujets délicats avec tact. Ce n’est pas pour autant que je blesse ceux de mon entourage en allant leur dire ce que je pense d’eux à certains moments. Je sais garder le silence quand il le faut et je ne suis pas foncièrement méchante. Sachez juste que si je ne prends pas souvent la parole, c’est également pour une toute autre raison…

    Je suis dans la lune. Dès que j’en ai l’occasion. Dès que j’ai un moment de libre ou en cours, quand cela ne m’intéresse pas ou que je connais déjà les réponses. Oui, je me perds souvent dans un monde qui est le mien, que je façonne au gré de mes envies, que j’invente un peu plus chaque jour. Lorsque j’ai le regard dans le vide, et une expression de bien être sur mon visage, c’est que je suis dans ma Bulle. Je me sens libre et ça me fait un bien fou ! Magnifique chose qu’est l’imagination ! Pas de limites, pas de contraintes. J’ai besoin de rêver pour vivre. Des fois, ce n’est même pas volontaire. Je décroche. Au milieu d’une conversation, d’une activité, mon esprit s’en va ailleurs sans que je puisse le retenir. Ce n’est peut-être pas très recommandé de vivre une bonne partie de sa journée dans un autre monde mais je ne confonds pas encore réalité et rêve, alors… Disons que j’espère pouvoir me contenter du monde réel plus tard et ne plus avoir besoin de sortir mentalement ma guitare au milieu des cours ! Bref, on pourrait croire, en lisant les premiers aspects de ma personnalité que je suis vraiment peu sociable et que je préfère rester dans mon coin histoire qu’on me fiche un peu la paix quand j’ai envie de rêver ! Mais c’est faux…

    Sachez que comme tout le monde, j’ai besoin de rire, de partir dans des délires ! J’ai pas mal d’amis qui m’acceptent comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. Ils supportent les moments où je suis déconnectée du monde extérieur et apprécient les autres moments, où je me « lâche ». Moi aussi, j’ai un petit grain de folie qui s’est gentiment glissé à l’intérieur de mes neurones, il y a bien longtemps de cela. Et parfois, il s’amuse à me titiller le cerveau pour faire naître en moi des envies qui me font parfois passer pour une gamine qui s’est échappée de l’asile ! Souvent ça donne de drôle de résultats… Ce sont les moments où on peut voir qu’il ne faut jamais juger sur les apparences : certes, je suis discrète et peu bavarde mais ce n’est pas pour ça que j’ai toujours l’air morose et ennuyeuse. Même si j’ai un petit faible pour quelques moments de solitude de temps en temps, je ne pourrais jamais me passer de mes amis. Les bons moments que je partage avec eux sont trop précieux pour être négligés. Et puis, qu’est-ce qu’une vie sans ces personnes exceptionnelles à qui on peut tout dire et sur qui on peut compter ? Moi j’appelle ça une vie triste. Bref, la plupart du temps, je suis plutôt calme et réfléchie mais, il y a des cas où je ne peux rien contrôler.

    La colère. Drôle de sentiment. Un sentiment qui nous fait faire ou dire des choses qu’on risque de regretter plus tard. Un sentiment qui arrive à me dominer assez facilement et qui me fait oublier toute logique, toute réflexion, toute… Indulgence. J’ai pitié des inconscients qui me poussent à bout pour s’amuser. Et mes limites ne sont jamais très loin en ce qui concerne la colère. C’est le seul sentiment que je n’arrive pas à maîtriser, à enfouir en moi et à cacher. Je ne suis jamais violente, du moins physiquement, mais je suis comme qui dirait la reine des phrases plus qu’acides qui percutent de plein fouet les endroits sensibles du cœur et de l’esprit. Les endroits où il est facile de faire mal. Je n’ai soudainement plus aucune pitié et même si je n’insulte jamais ouvertement les gens qui m’énervent, je suis tout de même très méchante. J’ai honte de moi quand j’y repense, une fois calmée, un peu plus tard. Je me déteste, quand je suis comme cela. Haineuse. Amer. Irréfléchie. Je ne pense pas, je fais ce qu’il me passe par la tête, j’agis sur l’instant et je vois plus tard pour les conséquences…Et encore ! Si cela ne se résumait qu’à cela… Ne pas savoir maîtriser sa colère est une chose. Etre rancunière en est une autre. Oui, je pardonne difficilement. Il me faut quelques semaines pour pouvoir excuser quelqu’un qui m’a mise hors de moi…Autant vous dire que généralement, la personne en question ne recommence jamais et évite de me côtoyer par la suite…

    Comment vous avez pu le constater, j’ai parfois fait allusion à la musique, au cours de mes descriptions. Parce que la musique, c’est toute ma vie. Ma passion. Une des choses des plus précieuses que je puisse produire. Écouter, jouer, créer… Mon instrument de prédilection est la guitare. C’est pratique, ça s’emporte un peu partout et ce n’est pas très encombrant. On m’a toujours dit que j’avais une sorte de don inné pour cet instrument mais je n’y crois pas trop. Il se peut que je sois naturellement à l’aise avec une guitare à la main mais je pense surtout que si je joue comme je joue actuellement, c’est avant tout grâce au temps que j’ai passé à m’entraîner, à apprivoiser l’instrument, à demander et à redemander des heures supplémentaires de cours. La guitare et moi, c’est une histoire d’amour ! Non, non, je ne plaisante pas. J’ai eu un coup de foudre… J’avais huit ans lorsque j’ai entendu pour la première fois mon père jouer de cet instrument. Il y a eu comme une sorte de déclic. Une attirance. Je voyais ses doigts se déplacer gracieusement sur les cordes et les notes résonnaient agréablement à mes oreilles. J’étais comme hypnotisée et quand il a arrêté de jouer, l’enchantement s’est brisé. J’ai réclamé à ce qu’il m’apprenne les bases, malgré l’énorme taille de la guitare pour mes petites mains mais il n’a pas voulu tout de suite, disant que j’étais trop jeune. J’ai boudé un moment avant qu’il cède ! Et puis avec de la persévérance, me voilà, aujourd’hui, capable de vous emporter avec des rythmes fous ! Non, je ne me lance pas de fleurs, c’est juste la vérité. Je joue aussi un peu de piano mais je le maîtrise beaucoup moins et j’ai commencé le djembé il y a deux ans. J’arrive à jongler entre mes cours et la musique. Il y a tellement à apprendre !

    J’aimerai vous parler d’une chose qui m’angoisse… Quelque chose qui m’effraie au plus haut point. Un secret que je garde caché en moi depuis des années et des années. Est-ce normal d’entendre des voix ? Non, pas des voix. Une voix. La Voix. Toujours la même, toujours avec cette sonorité, ce timbre chaleureux, cristallin et rassurant. Une voix que je sais porteuse d’une immense étendue de connaissances sans savoir d’où elle vient. Les gens qui entendent des voix dans leurs esprits ne sont-ils pas des fous ? De simples fous aux cerveaux défaillants ? C’est ce que je me dis de temps en temps, c’est ce que je pense être la réalité. Mais… Au fond, pour moi, cette Voix est normale. Et c’est ça qui me fait le plus peur. Elle est bienveillante et ne cherche qu’à m’aider. Elle a sa place dans mon esprit et sans elle, je me sentirai incomplète… Flippant… Je n’en ai jamais parlé à personne de peur qu’on m’emmène chez un psychologue ou quelque chose du même genre. Je me sens bien, pourtant. Je ne pense pas souffrir de problèmes psychologiques. Mais les fous ont-ils conscience qu’ils sont fous ? Ne se croient-ils pas normaux ? Est-ce qu’ils pensent à la simple idée qu’ils pourraient être différents des autres ? Je ne sais plus quoi penser et cela m’angoisse. Si j’avais des problèmes je devrais en parler à quelqu’un. Mais comment savoir si je vais bien ou non ? La Voix m’aide beaucoup. Elle interrompt parfois le cours de mes pensées pour me donner des informations. Et je sais que ce qu’elle me dit est vrai. Pour le moment, je l’appelle juste La Voix mais j’ai déjà songé à lui donner un nom…. Lorsqu’elle se manifeste, j’ai deux types de réactions : j’essaye de la chasser et je tremble pendant une bonne dizaine de minutes ou je la laisse me dire ce qu’elle a à dire, je bois ses paroles et un sentiment de bien-être m’envahit. Mais… Ce n’est pas normal, quand même… Et j’ai peur.

III - Histoire :

Histoire :


Imagine un enfant en bas-âge
Qui se baladerait dans les nuages
Qu'est-ce qu’il verrait de son p’tit âge ?
Quelle s'rai la forme de son voyage ?
Il y aurait sûrement de belles images
2-3 souvenirs qui s'en dégagent
Et si l'temps tournait à l'orage
Il y aurait sa mère dans un visage


(Dans les nuages, Tryo)


    C’est au cours d’un de mes voyages intérieurs que j’ai remarqué que quelque chose clochait. Je parcourais alors une magnifique étendue herbeuse, qui me changeait du gris triste et déprimant de ma cité HLM, assise dans mon salon, les yeux clos. Je laissais mon imagination mener tranquillement cette aventure secrète qui se déroulait au fin fond d’un monde magique dont moi seule détenait la clé. Je ne parviens plus à me souvenir du contenu de cette aventure, je me rappelle juste d’une image qui m’a choquée. Une image toute simple, anodine, et qui pourtant m’a fait l’effet d’une douche froide. Une vérité exposée au grand jour. Une évidence. Un portrait de famille. Les membres d’une famille ne sont-ils pas censés se ressembler un minimum ? Ne doit-on pas reconnaître deux sœurs lorsqu’on en voit ? Alors pourquoi ? Pourquoi, sur cette image, ma sœur avait-elle la peau chocolat et les yeux marrons alors que moi, j’arborais une peau extrêmement pâle et des yeux bleus ? Pourquoi était-elle grande et moi petite alors que j’avais un mois de plus qu’elle ?... Mais… Avoir seulement un mois de plus que sa propre sœur… C’est pas possible !...Cette découverte m’a donné des frissons. J’ai commencé à paniquer. Comme j’ai cherché à me tranquilliser, l’image de ma mère s’est imposée à moi. Réflexe qui m’a apporté une dose d’anxiété supplémentaire. Penser au visage rassurant et aimable d’Aneesa chasse normalement mes craintes mais à cet instant-là, je ne voyais que les énormes différences physiques qui nous séparent. J’ai vite réalisé que je ne concordais avec personne de ma famille. Sauf peut-être avec mon père qui est le seul à avoir la peau blanche mais nos ressemblances s’arrêtent là (il est très grand, a les yeux verts, les cheveux blonds)… Pourquoi avais-je l’impression de venir d’ailleurs ? Etais-je une erreur de la nature ? Et si on finissait par me rejeter pour ces différences ? Paniquée, j’ai ouvert les yeux.

    -Maman ?
    -Oui ?
    -Pourquoi je suis si différente de vous?

***
    Alice Lefebvre a été ma mère l’espace d’un an. Je ne me souviens ni de son visage, ni de son attitude envers moi et je ne saurai donc la décrire... Je me suis posée des millions de questions sur elle, imaginant sa personnalité, me demandant comment aurait été ma vie si elle n’avait disparu sans laisser de trace, ce genre de choses. Était-elle quelqu’un de bien, ou l’inverse ? Était-elle aimée ? Avait-elle beaucoup d’amis ? A quoi ressemblait-elle ? S’habillait-elle comme moi ? Et mes yeux, est-ce que je les tiens d’elle ? Est-ce qu’elle cuisinait aussi bien qu’Aneesa ? Est-ce qu’elle était pour ou contre l’énergie nucléaire ? Et si elle est encore en vie aujourd’hui, où est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi est-elle partie ? ... Trop de questions sans réponses pour une gamine de sept ans. J’ai tout fait pour en savoir plus, j’ai questionné mes parents mais il s’est avéré qu’ils ne connaissaient pas grand-chose à son sujet, juste ce qu’on leur avait dit lorsqu’ils m’avaient adoptée…

    Ma mère était institutrice dans une école primaire. Dans le petit village de campagne où elle avait élu domicile, personne ne s’attendait à ce qu’elle s’en aille aussi soudainement qu’elle était apparue, un an avant sa disparition. Du jour au lendemain, sans prévenir personne, elle s’est volatilisée, laissant tout ce qu’elle possédait derrière elle, y compris son bébé… Mes cris ont alerté les voisins qui me croyaient avec elle. J’ai été immédiatement emmenée au service d’adoption, car on ne me connaissait aucun parent proche encore en vie. Quant à mon père, je n’ai jamais réussi à savoir qui il était. Mystère total. Apparemment, ma mère était déjà sur le point d’accoucher quand elle a débarqué et il n’y avait pas d’homme avec elle. Alors, qui que soit mon père, je ne peux qu’ignorer son identité…

    Je n’ai évidemment pas pu me contenter que cela, le manque d’informations me rendait dingue. Mais je n’ai rien découvert de plus. Et puis un beau jour, j’ai décidé que je me moquais de ne pas connaître les détails. Le passé, c’est le passé, comme on dit. Bien que cette phrase soit d’un manque d’originalité totale, je n’ai rien trouvé de mieux pour illustrer mes propos. Au fond, c’est mieux ainsi. Ne pas avoir connu mes parents m’évite des regrets plus ou moins grands et une éventuelle souffrance à vie. Je ne les ai pas connus, alors ils ne me manquent pas. A l’époque j’étais obnubilée par mon passé mais je n’ai jamais été triste de ce qui m’est arrivé.


Tu peux vivre une cité pourrie,
Avec ton week-end comme seul ami,
Ces deux jours sacrés pour une autre vie,
Prendre le temps de bouger, trouver tes envies..


(Ta réalité, Tryo)

    J’ai vite compris que même si je suis née ailleurs, je fais et ferais toujours partie de ma famille d’adoption… Comment dire ? Je sens que je suis plus une Elaën qu’une Lefebvre. Je considère Damien et Aneesa comme mes parents et ils me considèrent comme leur fille. Sarah est ma sœur et personne n’a le droit de dire le contraire. Me contentant du peu d’informations en ma possession sur mes parents biologiques, j’ai repoussé ce sujet au fond de mon esprit pour me concentrer sur ma vie. Comme dit plus haut, nous vivions dans une horrible cité HLM pas très loin de Paris, cette ville que je ne peux honnêtement pas supporter. Je menais une vie tout à fait ordinaire, la vie d’une enfant qui découvre le monde et qui goûte aux bonnes ou mauvaises surprises de son existence avec innocence. J’allais à l’école et même si je passais plus de temps à jouer qu’à écouter ce qu’on me disait, j’aimais tout de même apprendre de nouvelles choses. J’ai souvenir d’un seul évènement qui a marqué ma vie, pendant mon enfance. Un soir, lorsque j’avais huit ans, mon père est revenu avec une guitare classique à la main. Je savais ce que c’était mais je n’avais jamais vu quelqu’un jouer de cet instrument devant moi. Je me souviens encore de la surface brillante du bois clair de l’épicéa qui constituait la table d’harmonie. Des délicats motifs noirs qui formaient la rosace. Des mécaniques aux boutons ovales d’ébène et aux étranges motifs sur le côté. Du chevalet et qui rappelait la couleur des cases noires du manche… Tous ces détails gravés sont à jamais dans ma mémoire. Et quel son ! Quand mon père a commencé à jouer, ça a été un véritable plaisir pour mes oreilles, tant la sonorité de l’instrument me plaisait. Chaque note qu’il décrochait d’un gracieux mouvement de doigts, chaque accord, simpliste ou complexe, me faisait frissonner. Ce n’était pourtant pas une mélodie extrêmement compliquée à jouer ou quelque chose de digne d’un génie de la musique. Non, c’était quelque chose de très simple mais cela me chavira le cœur. Je sentais que cet instrument était fait pour moi. Je mourrais d’envie de prendre la place de mon père et de laisser mes doigts courir sur les cordes mais je savais que j’étais incapable de faire comme lui. Il fallait que quelqu’un m’instruise…

    J’ai rapidement obtenu que mon père m’apprenne tout ce qu’il savait sur la musique. Il m’a appris à lire une portée, à manier sommairement l’instrument qui m’attirait tant mais je me suis vite rendue compte que ses connaissances en la matière étaient assez limitée. Il fallait que j’en sache plus. C’est comme ça que j’ai commencé à suivre des cours chez une femme du nom de Marie Wendrak. C’était une très bonne prof et grâce à elle, j’ai pu exploiter mon potentiel et m’améliorer plus vite. Et puis, Damien m’a donné sa guitare. Il n’aurait pas pu me faire plus plaisir. Parallèlement, je grandissais et je n’ai pas tardé à entrer au collège. A partir de là, ma vie a pris un drôle de tournant. En dehors de la musique, elle est devenue… monotone. C’est le moins qu’on puisse dire. Je n’avais que onze ans mais je trouvais que j’avais déjà embarqué dans ce qu’on appelle le traintrain quotidien. Je me levais, me préparais, rêvassais en cours, profitais des récréations, rentrais, m’occupais comme je pouvais etc… Certes, je m’amusais bien avec mes amies, je découvrais de nouvelles choses et tout ça mais au fond, je trouvais cela trop… répétitif. Restait le week-end et les vacances, où je sortais de tout cela. De plus, ma cité HLM me dégoûtait de plus en plus. Je n’en pouvais plus de ces murs gris et sale, de ce monde de béton. Il y avait juste un arbre malade dans un pseudo-parc en face de l’immeuble. Généralement en légère déprime, je me réfugiais dans la musique. C’était la seule chose pour laquelle je travaillais d’arrache-pied. Quand mes parents n’en pouvaient plus de m’entendre m’entraîner, j’allais jouer près de l’arbre, tranquillement, même si je rageais parfois de ne pas réussir certains enchaînements. Le collège ne m’intéressait pas vraiment mais je m’efforçais tout de même de ramener des notes convenables. Je ne savais pas encore ce que j’allais faire de ma vie et je voulais que toutes les portes me soient ouvertes… En parlant du collège… La Voix…. La Voix est apparue pour la première fois lorsque j’avais 12 ans. C’était pendant une interrogation écrite d’histoire. Quand j’y repense, ça me donne des frissons. Je bloquais sur une question. Je devais donner la date de l’Edit de Nantes, sauf que j’avais un énorme trou de mémoire. Je me suis concentrée un maximum, j’ai cherché cette connaissance que je savais cachée quelque part au fond de mon cerveau et puis…

    L’Edit de Nantes a été signé le 13 avril 1598 par Henri IV

    J’ai lâché mon stylo. Une voix dans ma tête me soufflait des réponses. Et le pire, c’était que je savais cette réponse correcte. Je savais que la Voix avait raison. Mais j’ai été choquée. Je n’ai pas dormi pendant des semaines mais la Voix a mis plusieurs mois avant de se manifester de nouveau. Je me suis rendue compte qu’elle possédait un savoir incroyable et qu’elle ne me voulait pas de mal. Mais j’hésitais entre la fascination et la peur. Résultat, je jongle entre les deux… Mais je n’en ai jamais parlé à quiconque. Jamais.


Eh les mans, faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d’une rose


(L’hymne de nos campagnes, Tryo)

    Aaaah ! Je me souviendrais toujours de cette période de ma vie ! Une période plus… colorée. Enluminée par de nombreuses teintes de vert que je retrouvais absolument partout ! Mes parents ont décidé de déménager dans un petit village de campagne dans le Nord de la France. Quand ils nous l’ont annoncé, à Sarah et à moi, j’ai presque sauté au plafond. Je demandais tous les jours la date précise du déménagement et je râlais en espérant que cela écourte le délai. Ça n’a rien changé, évidement, mais j’étais vraiment impatiente. Quand j’étais encore une enfant, on me montrait tous les animaux de la ferme en image et j’allais enfin pouvoir les voir autrement qu’en steak ! Puis le moment est venu de monter dans la voiture et de tourner le dos à mon horrible ancien logement. Sans regrets ! Ma mère a trouvé un emploi dans la petite épicerie du coin et mon père, qui travaillait dans l’immobilier, devait se rendre à Arras, à une heure de notre village, pour travailler. Nous avons fini de rembourser notre ancien appartement et nous avons pu emprunter pour acheter une maison à un endroit plus agréable, le rêve d’Aneesa pendant toutes ses années de citadine. Nous étions à présent des campagnards ! Nous ne roulions pas sur l’or mais nous n’avions pas de quoi nous plaindre. Et puis, la campagne, c’est vraiment génial ! Pas de débiles stressés qui te klaxonnent quand tu roules à la vitesse normale, pas d’immeubles tous plus laids les uns que les autres ! Non, le gris étouffé au milieu des couleurs ! Des arbres, des plantes, des fleurs et de l’herbe partout ! Pas que dans des parcs loin d’être entretenus ! Vraiment partout ! Sur le côté de la route, entre les maisons…. Partout, j’vous dis ! Il y avait même un petit bois près de chez moi. Et les champs ! Les chaaaamps ! Combien d’heures ais-je passé au milieu de l’un d’entre eux, à rêvasser avec ma guitare, n’ayant rien à craindre sauf peut-être que l’agriculteur se ramène avec son tracteur. J’emmenais ma petite cousine faire du cerf-volant, lorsqu’elle venait me rendre visite, je faisais d’interminables randonnées à travers les bois ou les petits chemins de campagnes, je faisais des promenades à vélo avec mes amis… J’avais 13 ans, la vie devant moi, ainsi qu’une nouvelle prof de guitare… Et de piano. J’ai commencé à jouer de cet instrument à 12 ans.

    Franchement, j’étais heureuse. J’ai continué à grandir. Enfin… A vieillir. Oui, ma taille n’a pas augmentée depuis mes treize ans. Alors « grandir » n’est pas le terme exact. La seule chose qui me stressait était la Voix, toujours présente, bien que très pratique de temps à autre…. J’avais fini par la considérer comme faisant partie intégralement de moi-même… Bref, j’ai à peine eu le temps de voir passer mes années collège que je me retrouvais face à une interrogation importante : qu’allais-je faire de ma vie ? Je devais choisir une orientation… Seulement, je n’avais strictement aucune idée de la réponse à cette question. Mais merde, j’avais à peine 15 ans ! C’était trop tôt pour être certaine de la voie que je souhaitais suivre… Trop tôt. Et si en chemin, je me rendais compte que je m’étais complètement trompée ? Dur de faire marche arrière, dans ce cas là… Je voulais faire quelque chose de… d’énergique. Je ne me voyais pas du tout assise devant un bureau toute la journée. Médecine ? Soigner des gens, les opérations dans l’urgence, tout ça, ça peut être intéressant… Mais… Je savais que je n’arriverais jamais au bout des nombreuses années d’études que requiert ce métier… Je voulais entrer le plus vite dans la vie active. Je me sentais assez autonome pour cela et je n’avais franchement pas envie d’aller en cours pour les quinze années à venir…. Mais quoi alors ? Travailler dans le bâtiment ? Non, je voulais me tenir le plus loin possible du béton… Journalisme ? *rire* Non merci ! Ouais, j’ai trouvé, animatrice de télévision ! Ne gueulez pas, je plaisante. Pas envie de présenter des émissions débiles sur TF1 ou les émissions culturelles que malheureusement peu de gens regardent… J’ai étudié toutes les possibilités qui s’offraient à moi mais… La question demeurait sans réponse. Cela me torturait l’esprit. Je suis partie dans une filière SES un peu à l’aveuglette, me disant que la filière S c’était pour les fous de mathématiques et que ce n’était donc pas pour moi et que de toutes façons, même si j’aimais la littérature, je ne voulais pas en faire mon métier…

Tu peux choisir la musique
Pour avancer pour que ça communique
Prendre en chemin le monde artistique
Pour lui garder sa fierté mystique

(Ta réalité, Tryo)

    D’un pas lourd, j’avance la tête baissée en trainant des pieds. Quelques mètres plus loin, je sors mes clefs de ma poche et ouvre la porte de ma maison. Immédiatement, une bestiole poilue se jette sur moi et je lui offre une caresse pour qu’il arrête de baver sur mon jean tout propre. Il y a quelque mois, ma mère s’est ramenée avec ce chiot, un berger allemand, qui n’a pas tardé à avoir sa place dans nos cœurs. Mais aujourd’hui, je ne suis pas d’humeur à lui faire la fête, comme à mon habitude. Je le vois qui s’éloigne en espérant que je le suive dans le jardin mais à la place, je monte les escaliers. Je ne me tourne pas vers lui, mais je devine ses grands yeux suppliants qui fixent mon dos. J’ouvre la porte de ma chambre et jette mon sac dans un coin, à côté d’une pile de cahier. Je manque de tomber en me prenant les pieds dans mon djembé alors que je voulais m’étendre quelques minutes sur mon lit. Raaah, ce n’est vraiment pas le moment. Je le pose dans un endroit plus approprié que le milieu de la pièce et parviens enfin à me laisser tomber au-dessus de mes draps. J’en ai assez. Assez du lycée. Je m’y ennuie. Assez de ma routine. Assez de ne pas savoir répondre quand on me questionne sur mes ambitions. Sur ce que je deviendrais, dans un futur proche… Il fait vraiment que je trouve ce que je vais faire de ma vie. Ne souhaitant plus remuer ces pensées-là, je prends la télécommande de ma petite chaîne hi-fi et l’allume, lançant le CD qui se trouve à l’intérieur. Izïa. Parfait. Du bon rock comme je l’aime.

    Le temps passe sans que je ne m’en rendre compte. Et puis… Déclic. J’éteins la musique d’une légère pression sur la télécommande et je me redresse. La musique… J’observe ma chambre d’un regard nouveau. Mon piano dans un coin, ma guitare et mon djembé juste à côté. Ma chaîne hi-fi. Mes très nombreux CDs qui reposent sur une étagère prévue à cet effet. Des posters ou des photos de mes groupes préférés sur tous les murs. Tryo, Izïa, Nirvana, ACDC, Sanseverino et beaucoup d’autres… Des images d’instruments de musique un peu partout. Une petite bibliothèque qui contient les livres accumulés au fil des années, posée contre un mur. Et mon bureau, dans un coin sombre. Mais même ce meuble n’a pas pu échapper à la musique. Mes cahiers n’occupent qu’une petite partie de l’espace. Il est envahi par les chansons que je tente d’écrire pour m’amuser, par les mélodies que je compose, par mes méthodes de piano, par les partitions que je dois apprendre pour mes cours, par mon métronome, mes médiators pour ma guitare etc… La musique. C’est elle qui a mener ma vie jusqu’ici. C’est elle qui me passionne. Elle qui a fait que les cours que je préférais au collège était ceux d’éducation musicale, même si j’étais un niveau au-dessus des autres. Elle qui fait que je passe la plupart de mon temps avec elle. Ecouter, jouer, créer. Trois mots clés. La réponse à la question était là depuis le début. Toute ma vie tourne autour de la musique alors pourquoi ne pas la laisser finir ce qu’elle a commencé ? Pourquoi ne pas passer ma vie dans cet univers ? Non, je ne veux ni être médecin, ni journaliste. Maintenant, je sais ce que je veux. J’ai enfin un but, un objectif : faire ce que j’aime.


Qui peut prétendre savoir ou comprendre
L’enjeu suprême de la vie, l’enfer, le paradis,
Tout simplement au fil du temps,
Je vois la vie comme un grand livre qui continue de se poursuivre

(Poussière d’étoile, Tryo)


Autre : //

HJ: Ou avez-vous connu le forum? Top-sites Wink


Dernière édition par Kelia Elaën le Sam 5 Nov - 4:11, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyLun 24 Oct - 6:16

On attend la suite avec impatience Wink

Comme quoi ma théorie du Top-site est bien vrai !!! Continuez à voter !!!
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyMar 25 Oct - 6:25

Description mentale postée ! Wink Je termine l'histoire dès que possible.

Et pour les Top-sites, c'est vrai que ça peut ramener quelques personnes mais je ne trouve pas ça très efficace quand même XD On m'a déjà parlé d'autres types de référencements mais je ne sais pas ce que ça vaut. Si ça t’intéresse, je peux te donner quelques liens mais je ne garantis rien ^^
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyMar 25 Oct - 6:27

bien sur ^^ tout est bon à prendre xD
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptySam 5 Nov - 4:11

J'ai fini ! (JE SAIS ! C'est pas trop tôt...)

J'espère que ça passera xD
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptySam 5 Nov - 6:20

Bienvenue consoeur Mnésique!
Et une de plus!
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyDim 6 Nov - 7:13

Fiche accepté avec plaisir ! =D
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MessageSujet: Re: Kelia Elaën, Mnésique Kelia Elaën, Mnésique EmptyDim 6 Nov - 7:14

Merci beaucoup =)
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