Je me braquais, il fallait vraiment que je remplisse cette fiche, en soupirant, je commençais à écrire, sachant très bien que je finirais avec une crampe.


Nom : Aronson.
Prénom :Absynthe.
Age: 17 ans.
Famille : Métamorphe (souris)
Nationalité : Corse mais je vis à Barcelone avec mon oncle.


Description physique : 7 lignes minimum

Ah… comment voulez-vous que je me décrive sans m’embellir ? Bon, et bien comme j’ai des valeurs et que je ne suis pas idiot et superficiel, je vais me présenter sans tricher. Je ne suis pas très grand, au contraire, je devrais avoisiner les 1m69. J’ai un visage fin et une peau très claire, un regard bleu glace, et des sourcils bien dessinés, je porte les cheveux assez long, je ne vais pas souvent chez le coiffeur, ils sont bruns mais tournent un peu vers le roux ou caramels par moment. Mon nez est droit et petit, mes cils sont longs et bien noir, ce qui me donne cette impression de mascara qui ne joue pas beaucoup en ma faveur je dois l’avouer… J’ai une silhouette svelte, je suis même assez maigre. J’ai les mains et le cou d’une aristocrate : longs, blancs et froids. Quelle chance moi je vous le dis, ça ne fait qu’agrandir ma gène car voyez-vous, ce physique peu commun me donne un air androgyne, on ne sait pas si je suis fille ou garçon. Lady or Gentleman ? That is the question. Et il faut le dire, mon prénom n’aide pas. Tout comme ma voix, inconnue de tous et même de moi. Je n’ai jamais produit un son, et ce n’est pas faute d’avoir essayer. Je suis né muet, bah… ça a ses avantages : je ne puis dire du mal d’autrui ou vanter mes maigres mérites. Passons… je ne suis pas particulièrement souple, au contraire : je suis raide comme un balai, je n’ai pas l’occasion de faire du sport, où de même rester au soleil (vous allez me dire que ça n’a aucun rapport, je sais) du à ma santé fragile. Ca m’a toujours dérangé… que suis-je vraiment ? Qu’une poupée en porcelaine dans sa cage dorée, soumise par son silence… mais ce n’est pas plus mal, je ne nuis à personne, ni à moi, ni aux autres. Sauf que sans le vouloir, si, je dérange. Parce que j’ai un physique particulier, parce que j’ai une expression dure et froide… mais c’est simplement pour me protéger…

Description de caractère : 7 lignes minimum

Je ne suis qu’un vilain petit canard. Ah oui ! Dark Vador, c’est un ange à côté de moi. D’ailleurs, à propos d’ange… grâce au dudit physique décrit quelques lignes plus tôt, c'est-à-dire, grâce à ma gueule d’ange, on pense rarement que je puisse avoir un esprit aussi vil, malicieux et rusé. On ne voit en moi qu’une marionnette sage et aussi blanche que colombe, parfois, même, idiot et niais. Je ne suis pas aussi méchant. Il existe de la Vertu dans mon Vice. Je sais être gentil quand il le faut, et compréhensif, personne ne subira ma colère s’il ne la mérite pas. Sauf que je suis comme mes yeux : dur et froid, il m’est donc difficile de me confier, d’aider, ou d’être d’une agréable compagnie. J’ai des manières et des valeurs, aussi, je reste poli, je me tiens droit, je ne mange pas comme un goret etc… Je suis assez imprévisible, enfin… en tout cas ne vous méprenez pas, je ne suis pas quelqu’un d’arrogant, au contraire, je suis très humble, comme mon oncle me l’a appris. Je suis souvent sujet à de nombreuses crises de stress, je ne peux pas me débrouiller seul. Il faut que quelqu’un me guide, ou qu’au moins, on m’explique bien. Qu’on me fasse un schéma s’il le faut, bien détailler. Je suis sensible, mais pas forcément sur les mêmes choses que vous… je me souviens avoir pleuré en regardant un oiseau volé. Imprévisible, vous dis-je… Je suis très maladroit, et un peu étourdis aussi… Egoïste aussi, je suis. Mais pas égocentrique, j’ai conscience du fait que le Monde ne tourne pas autour de mon nombril. Parlons vêtements voulez-vous ? (non, je ne suis pas une fashion victim) je porte généralement des vêtements amples ce qui me donne un air de petit garçon mais la tenu que j’aime particulièrement et que je porte la majorité du temps est un large tee-shirt blanc, trop grand pour moi (en fait je l’ai piqué à mon oncle muahahahahaha…. Chut), un pantalon et un ruban noué autour du cou noirs (c’est très féminin, je le sais mais j’aime bien) et une sorte de paire de chaussons qui ressemble à des ballerines noirs également. Plus féminin tu meurs. Pardon ? Non, je ne suis pas gay.

Histoire : 15 lignes minimum

Je me relevais, fatigué. Cette fiche m’agaçait, je la ferais plus tard… bon, faut que j’aménage ma nouvelle chambre. Je laissais traîner mon regard sur les murs turquoise délavés, mon lit aux draps violet, mon bureau blanc et… mes cartons qui roupillaient au fonds. Je sortis mollement mais avec un certain enthousiasme mes affaires, mes tableaux, mes photos etc… Ah ! La basse, où est-ce que je la mets… ? D’ailleurs, où est l’archet ? Ca m’éreintait de me bouger autant, je m’assis sur le lit et réfléchis en regardant mon reflet sur le miroir.
Je me passais la main dans les cheveux. Si j’étais là, c’est que mon père avait une santé fragile, on fait bien la paire tout les deux… ayant chopé le paludisme, il était préférable que j’aille habiter chez mon oncle. Ah mon oncle, c’est tout pour moi. C’est Dieu pour moi !
Un éclat brilla, attirant mon attention, la photo de mon père et moi. Aucune épouse, aucune mère n’y paraissait. J’étais un accident, conséquence d’une femme d’un soir. Mon père avait tout fait pour que la grossesse et l’accouchement se passent bien. Elle était traitée comme une reine, pendant 9 mois, elle était sa seule préoccupation. Il la chérissait alors qu’il savait bien qu’elle me laisserait dans ses bras et s’en irait. Mais il lui avait pardonné, en 9 mois, il était tombé amoureux de cet être perfide, malhonnête et laid. Un enfant a besoin et de sa mère et de son père. Je ne suis aujourd’hui qu’avec un géniteur malade et brisé. Malgré tout le respect et l’amour que je lui porte, je ne pouvais rester avec lui, la trace de cette femme était toujours présente dans ses yeux. Depuis la déchirure du départ de sa « belle », l’homme joyeux et rigolard qu’il était auparavant était devenue une coquille vide et sans âme. Vivant l’habituel métro-boulot-dodo. Cette homme fêtard, je ne l’ai jamais connu, je n’ai vu que ce cadavre encore debout. Et tout ça à cause d’une femme, je vouais une colère et un dégoût sans limite à ces créatures. Dédain que je ressentais également contre moi-même quand je me voyais dans une glace. J’étais si féminin… et contradictoire avec ce ruban…
Mon oncle passa rapidement devant ma porte, il dit en riant :

- Bon, je vais faire les courses, à toute l’heure.

Je m’adoucis, il ne connaissait pas ça lui… les femmes… moi non plus d’ailleurs et j’en suis bien heureux.
Je lui montrais la basse et lui mimais l’archet jouant dessus.

- Ah oui ! Il est dans le salon, d’ailleurs ça te dis que l’on se fasse un mini concert ce soir, moi au piano, toi à la basse ? J’achèterais du cidre, vu que tu n’aime que ça… ça sera notre manière de fêter ta venue ?

Je souris, indiquant que oui, j’en serais ravi. Il m’avait sauvé, mon père dérivait et il m’emmenait avec lui. Quand mon oncle me vit ainsi, il tenta tout pour prendre ma charge, mon père avait refusé. J’étais le seul résidu de ma mère, il ne voulait pas me perdre. C’est horrible de dire ça mais… le paludisme est tombé à pic.

La porte claqua et grand fracas de verre sonna derrière moi. Une balle de tennis roula à mes pieds. Je m’approchais de la fenêtre brisée, la balle à la main, lançant un regard dédaigneux aux enfants regroupés au bas de la bâtisse. Les enfants étaient pires que les femmes. Ils vous amadouent avec leur bouille ronde, et leurs yeux curieux. Ces mioches vous sourient pour mieux vous achever après. Impitoyable, ils vous poignardent dans le dos au moment où vous ne vous y attendez pas. Ces monstres ignorants, indifférent à la douleur de l’autre, ces ignobles, ils m’ont laissé seuls avec mon mal être et ma douleur. Ils me regardaient avec curiosité, puis avec crainte et enfin… avec dégoût. Ils n’ont jamais essayé de m’aider, même quand ma souffrance était flagrante, quand je pleurais. Ils continuaient à me regarder peureusement et indifférents. Je n’étais qu’une chose pour eux, juste qu’une chose.
Ils me prennent pour la marionnette, ils pensaient tirer les fils. Savent-ils que les fils, justement, je les ai coupé. Depuis longtemps, très longtemps.

« Je protégerais la veuve et l’orphelin du danger courant. »
Le danger se trouve là où on ne pense pas qu’il soit d’Artagnan.

La balle à la main, je repris le rangement de ma chambre.

Absynthe ne le sait pas encore, mais il n'est pas réellement le neveu de Louvre, cela cache un passé plus sombre, mais je préfère attendre avant de vous le faire découvrir héhé
Ah, et il ne sait pas qu'il est métamorphe =)

Autre : C'est le deuxième comte de Louvre. Vous avez un aveugle, un ancien aveugle, maintenant, vous avez un muet. Z'êtes content hein ? 8D
Je voulais savoir si Absynthe pouvait être et colombe, et souris. Comme ce sont deux animaux plus ou moins inoffensifs, et que mon personnage est assez fragile. Ca serait une maigre compensation non ? XD
Et puis Shay se transforme en aigle et en panthère, donc...

HJ: Ou avez-vous connu le forum? /

Il manque l'avatar et c'est bon. Par contre, sur ce forum c'est UNE transformation pas plus =) désolé ^^

D'accord, donc il sera souris (blanche, attention) xD

Fiche accepté. N'oublie pas ta fiche de personnage.

Merci Nuvola, et je comprends, tu veux simplement parler de sa manière de penser =)

Faux ! En réalité, il y a maintenant deux muets sur ce forum, puisque Luna l'es devenue peu avant ton retour... ^^ Cela dit, je ne vois pas ce que j'ai à redire... C'est une belle fiche, j'aime bien comme tu écris. J'aime beaucoup le fait que tu ai choisi une souris. C'est peu commun et ça convient parfaitement à ton personnage... ^^ Et aussi, j'aime bien, parce que tu ne l'embelli pas. Il est comme il est, avec ce physique féminin et sincèrement, ça change un peu

Rebienvenu à toi, j'espère que cette fois sera la bonne... =)

Absynthe Aaronson a écrit:

Merci Nuvola, et je comprends, tu veux simplement parler de sa manière de penser =)

Oui, c'est ça ^^
C'est original =)